Telegram est débloqué au Brésil après avoir accepté la censure


Telegram établit également des relations avec des “vérificateurs de faits”.

Vendredi, Alexandre de Moraes, juge de la Cour suprême du Brésil, a ordonné l’interdiction de Telegram en raison de son non-respect des lois brésiliennes et pour avoir permis la diffusion de “fake news”.

Dimanche, il a révoqué la suspension, affirmant que la société s’était conformée aux demandes de censure visant à interdire des comptes.

Après la suspension, le fondateur de Telegram, Pavel Durov, a présenté ses excuses pour la “négligence” de son entreprise à se conformer aux ordonnances du tribunal.

“Au cours des dernières 24 heures, nous avons intégré des moyens techniques pour signaler des messages spécifiques dans les canaux un à plusieurs comme contenant potentiellement des informations inexactes”, a annoncé Telegram.

“Ces avis peuvent désormais être ajoutés à la fin de tout message sur Telegram et resteront également visibles lorsque ces messages seront transférés du canal vers des chats privés ou de groupe.

Pour mieux identifier ces messages, nous établissons des relations de travail avec d’importantes organisations de vérification des faits au Brésil, telles que Agência Lupa, Aos Fatos, Boatos.org et d’autres.

Nous espérons que cette coopération nous permettra non seulement de signaler des posts spécifiques comme contenant potentiellement de la désinformation, mais aussi d’ajouter des liens vers des avertissements qui mèneront à des explications complètes des faits pertinents compilés par les organisations de vérification des faits.”

Telegram est populaire au Brésil, notamment parmi les partisans du président Jair Bolsonaro qui veulent éviter la censure des plateformes Big Tech.

Dimanche, Moraes a déclaré qu’il avait révoqué la suspension, car Telegram avait fait preuve d’une “conformité totale”, notamment en bloquant le compte du militant Allan dos Santos.

“Je révoque la décision de suspension complète de l’opération de Telegram au Brésil”, a-t-il déclaré.

Telegram a également nommé un représentant légal au Brésil.

Le président Bolosonaro avait qualifié l’interdiction de Telegram d’“inadmissible”.

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Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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