Les passeports carbone sont la prochaine menace de surveillance dystopique


Une partie de l’avenir de l’identification numérique.

L’agenda de l’identification numérique se profile déjà à l’horizon. Mais il ne s’arrête pas là. Les passeports numériques au carbone sont la prochaine grande proposition. Les amateurs de voyages du monde entier pourraient bientôt être confrontés à un changement radical dans l’exploration des frontières internationales, le réchauffement climatique déclenchant la mise en œuvre de passeports carbone qui pourraient limiter leur envie de voyager, affirme Intrepid Travel dans un rapport récemment publié.

Qualifiant ces restrictions de « quotas personnels de carbone », le rapport indique qu’elles serviraient de déterminants obligeant les individus à se conformer au budget carbone mondial.

Les limitations imposées aux voyages annuels étant prévues dès 2040, les voyageurs pourraient être contraints de renoncer aux privilèges d’expansion de l’horizon, habituellement offerts par le tourisme contemporain.

Élaboré en collaboration avec l’agence de prévision The Future Laboratory, le rapport met en évidence les prétendues répercussions du changement climatique sur des destinations estivales populaires telles que la Grèce et Majorque, jugées trop chaudes pour l’homme.

L’introduction de passeports carbone pourrait soulever de sérieuses inquiétudes quant au niveau de surveillance exercé sur les mouvements et le comportement des individus.

Ces mesures pourraient-elles être les précurseurs d’une surveillance plus poussée, avec le suivi de l’empreinte carbone des individus ?

Alors que les gouvernements et les entreprises s’efforcent de s’attaquer aux problèmes climatiques, la frontière entre une action nécessaire et une atteinte à la vie privée continue de s’estomper dangereusement. Ces politiques peuvent se présenter comme un mal nécessaire pour le bien de tous, mais elles risquent d’empiéter sur la liberté individuelle et la confidentialité, allant ainsi à l’encontre des valeurs démocratiques.

Il est essentiel de veiller à ce que les réponses globales ne mettent pas de côté les droits à la vie privée et ne se transforment pas en pratiques invasives à la base.

Lire aussi : Un projet pilote australien associe le projet CBDC à l’échange de crédits carbone

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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