Un médecin persécuté pour « désinformation » gagne en appel


Une victoire pour des raisons de liberté d’expression.

Contre l’étau de la censure, le système judiciaire s’est érigé, cette fois au moins, en défenseur de la liberté d’expression et du discours professionnel dans l’État de Washington.

La Cour d’appel a récemment tendu une bouée de sauvetage au Dr Richard Eggleston, ophtalmologue à la retraite, dans sa lutte contre les accusations de la Commission médicale de l’État de Washington (WMC) de diffuser des « informations erronées » sur le COVID-19. Cette décision cruciale n’est pas seulement un triomphe pour le Dr Eggleston, mais fait également écho dans toute la communauté médicale, renforçant le principe selon lequel le creuset du discours critique ne doit pas être refroidi par des actions punitives.

Nous avons obtenu une copie de la décision ici.

Le Dr Eggleston, originaire de Clarkston, dans l’État de Washington, avait rédigé l’année dernière une série de critiques dans le Lewiston Morning Tribune, remettant en question les récits dominants autour du COVID-19, et s’interrogeant en particulier sur la sécurité et la véracité des vaccins. Son audace a conduit à une avalanche de mesures disciplinaires prises par le WMC en août 2022. Accusé de conduite non professionnelle et de « déformation délibérée des faits », l’ophtalmologiste à la retraite s’est retrouvé plongé dans le chaudron d’un maelström juridique et professionnel.

Alors que les vagues d’allégations s’abattaient sur lui, Eggleston a invoqué son droit à la liberté d’expression en vertu du premier amendement, réfutant les accusations par une motion de rejet. Le refus du WMC d’accéder à sa requête l’a incité à porter l’affaire devant les tribunaux. Sa quête de justice s’est heurtée à un premier obstacle lorsque la Cour supérieure de l’État de Washington a rejeté sa demande d’injonction. Sans se décourager, M. Eggleston a porté son affaire devant la cour d’appel qui, dans un moment de prudence judiciaire, lui a accordé une injonction d’urgence en mai, interrompant ainsi la procédure judiciaire imminente.

La saga a connu un nouveau chapitre la semaine dernière lorsque la commissaire de la cour d’appel, Hailey L. Landrus, a sanctionné la requête d’Eggleston pour une révision discrétionnaire du verdict de la cour précédente. L’avocat Richard Jaffe, qui représente Eggleston, a salué cette décision comme « une très bonne nouvelle pour tous ceux qui pensent que les médecins devraient pouvoir critiquer publiquement » ce qu’il qualifie de « propagande » du COVID-19. Ce sentiment a été partagé par un autre avocat d’Eggleston, Todd Richardson, qui a exprimé à la fois sa gratitude et son soulagement face au verdict.

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Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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