Instagram promeut l’obésité tout en refusant les publicités pour les programmes de perte de poids car elles peuvent nuire aux sentiments des gens
Un gourou de la diététique s’est vu interdire de promouvoir sa campagne en faveur d’une alimentation saine parce qu’elle « peut faire en sorte que les utilisateurs se sentent mal dans leur peau ».
Le géant des médias sociaux Instagram fait la promotion d’images de personnes obèses au nom de la « positivité corporelle » tout en refusant les publicités pour une alimentation saine qui incluent des photos montrant des personnes ayant un corps bien tonique.
Le gourou du fitness Alex Feinberg a tweeté sur le sujet, notant qu’une campagne publicitaire pour la perte de poids qui montrait des images de son programme de régime réussi a été bloquée par Instagram.
La raison invoquée est que le matériel promotionnel « utilise des images qui mettent excessivement l’accent sur le corps d’une personne ou sur une partie du corps », et que cela « peut amener les utilisateurs à se sentir mal dans leur peau, et va à l’encontre de notre valeur fondamentale qui est de favoriser une communauté mondiale positive ».
Feinberg a ensuite comparé le refus de sa publicité à l’image d’une femme morbidement obèse qui compte plus de 500 000 adeptes, qu’Instagram n’a pas reléguée dans son algorithme.
« Instagram fait passer cette femme à plus de 500 000 adeptes et ne me laisse pas faire de la publicité pour des photos sans ma chemise, car cela “peut faire en sorte que les utilisateurs se sentent mal dans leur peau”. La fin est proche” », a tweeté Feinberg.
« Imaginez si, au lieu de tuer des gens, en leur disant qu’ils sont beaux, quelle que soit leur taille, nous les aidions à perdre du gras », a-t-il ajouté.
L’obésité est liée à une myriade de maladies et d’affections horribles et mortelles, notamment l’hypertension artérielle, le diabète de type 2, les maladies coronariennes, les accidents vasculaires cérébraux, les maladies de la vésicule biliaire et l’arthrose.
Promouvoir la positivité du corps est aussi ridicule que de promouvoir la « positivité du fumeur ».
Des études montrent également que la honte de la graisse fonctionne.
