La Hongrie dit à l’UE qu’elle n’a pas à dire aux Hongrois comment élever leurs enfants
L’impasse sur l’enseignement des questions LGBT s’intensifie.
Le gouvernement hongrois a fait savoir à l’UE qu’elle n’avait pas à dire aux Hongrois comment élever leurs enfants, à la suite de l’ingérence de l’organisme mondialiste dans l’enseignement des questions LGBT à l’école.
Une loi adoptée par l’Assemblée nationale hongroise le mois dernier garantit que l’éducation sexuelle dans les écoles “ne doit pas viser” à “promouvoir l’homosexualité” ou à “changer de sexe”, selon le parti au pouvoir, le Fidesz.
La loi interdit également de montrer aux enfants de moins de 18 ans du matériel lié à l’homosexualité ou au transgendérisme à la télévision, au cinéma ou dans les publicités.
La Commission européenne, qui n’est pas élue, a lancé deux procédures d’infraction contre la loi, tandis que les dirigeants des 17 plus grands pays de l’UE ont réagi en rédigeant une lettre dans laquelle ils affirment que la législation constitue une violation des “droits fondamentaux”.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également qualifié la loi de “honte”, affirmant qu’elle “utilise la protection des enfants comme une excuse pour discriminer des personnes en raison de leur orientation sexuelle”.
Il a même été allégué que l’UE retenait délibérément les fonds d’aide à la lutte contre le coronavirus en Hongrie à titre de sanction.
Le mois dernier, le Premier ministre Viktor Orbán a annoncé la tenue d’un référendum national sur la loi, cimentant ainsi le droit du peuple hongrois à s’exprimer souverainement sur la gestion de son pays.
La Hongrie a maintenant riposté aux “attaques sans précédent” qu’elle subit de la part de l’UE sur cette question en affirmant que la manière dont les enfants sont éduqués est le “droit exclusif des parents hongrois”.
La ministre hongroise de la Justice, Judit Varga, a publié une déclaration dans laquelle elle promet de s’opposer à “l’ingérence” des brutes de Bruxelles.
“La Hongrie a été attaquée à une échelle sans précédent uniquement parce que la protection des enfants et des familles est notre priorité, et compte tenu de cela, nous ne sommes pas disposés à laisser [le] lobby LGBTQ entrer dans nos écoles et nos jardins d’enfants”, a écrit Mme Varga.
“La façon dont les enfants hongrois sont élevés est le droit exclusif des parents hongrois. Bruxelles ne peut s’en mêler. Selon tous les documents fondamentaux de l’UE que la Hongrie a adoptés, signés [et] ratifiés, l’éducation des enfants reste une compétence nationale”, a-t-elle ajouté.
La position de la Hongrie est en parfaite conformité avec l’article 14 de la Charte des droits fondamentaux de l’UE, qui donne aux États membres : “La liberté de fonder des établissements d’enseignement dans le respect des principes démocratiques et le droit des parents d’assurer l’éducation et l’enseignement de leurs enfants conformément à leurs convictions religieuses, philosophiques et pédagogiques sont respectés, conformément aux lois nationales régissant l’exercice de cette liberté et de ce droit.”
Le traitement réservé à une statue aux couleurs de l’arc-en-ciel érigée à Budapest en avril par des activistes de gauche en l’honneur de Black Lives Matter permet de juger de l’attitude du peuple hongrois à l’égard du mouvement LGBT.
Elle a été démolie dans les 24 heures.
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