Nous sommes peut-être seuls dans l’Univers et une nouvelle théorie de la NASA explique pourquoi


La crise climatique sur Terre “pourrait expliquer le silence cosmique”, explique un groupe de scientifiques de la NASA.

Il est possible que des civilisations extraterrestres se soient lentement éteintes en raison de catastrophes climatiques sur leurs planètes d’origine.

Dans un nouvel article publié sur le serveur de préimpression ArXiv, un groupe de scientifiques de la NASA a analysé la théorie du “grand filtre”, selon laquelle d’anciennes civilisations extraterrestres se seraient éteintes avant d’avoir eu la moindre chance d’entrer en contact avec l’humanité.

Cette nouvelle étude constitue un avertissement pour notre civilisation et dépeint un univers qui a accueilli de nombreuses civilisations, dont très peu, voire aucune, ont duré suffisamment longtemps pour devenir des espèces interplanétaires.

Le changement climatique résout-il le paradoxe de Fermi ?

La théorie du “grand filtre” constitue un avertissement opportun pour notre société, car elle présente une perspective extérieure sur la façon dont des civilisations entières ont pu créer lentement les conditions de leur propre disparition.

La théorie du grand filtre est également une réponse possible au paradoxe de Fermi, selon lequel la vie extraterrestre intelligente devrait être abondante et détectable, étant donné qu’il existe des milliards de planètes situées dans les zones habitables de leurs systèmes solaires dans notre seule galaxie.

L’article affirme que “les preuves de vie devraient exister en abondance dans notre seule galaxie, et pourtant, dans la pratique, nous n’avons produit aucune affirmation claire de quoi que ce soit au-delà de notre propre planète. Alors, où est tout le monde ?”

“Nous postulons qu’une catastrophe existentielle pourrait nous guetter alors que notre société progresse exponentiellement vers l’exploration spatiale, agissant comme le Grand Filtre : un phénomène qui anéantit les civilisations avant qu’elles ne puissent se rencontrer, ce qui pourrait expliquer le silence cosmique.”

La nouvelle étude, qui doit encore être examinée par des pairs, suggère que l’humanité devra élever son niveau de conscience de soi pour surmonter la crise climatique. “La clé pour que l’humanité traverse avec succès un tel filtre universel est… d’identifier ces attributs en nous-mêmes et de les neutraliser à l’avance”, expliquent les auteurs de l’étude.

En substance, les auteurs de l’article suggèrent que toutes les menaces existentielles auxquelles nous sommes confrontés ici sur Terre – y compris le changement climatique, la guerre nucléaire, les pandémies et d’autres facteurs – ont probablement été affrontées d’innombrables fois par d’autres civilisations au cours de millions d’années dans l’univers.

L’humanité doit s’efforcer “d’atteindre les plus hauts sommets de l’invention”

La théorie du Grand Filtre a été proposée pour la première fois en 1998 par Robin Hanson, un économiste de l’Université George Mason. Dans un essai de l’époque, il écrivait que “le fait que notre univers semble fondamentalement mort suggère qu’il est très, très difficile pour une vie avancée, explosive et durable d’apparaître”.

Hanson a suggéré que de nombreuses civilisations extraterrestres ont pu évoluer jusqu’à un point où elles ne disposaient pas de la technologie nécessaire pour s’étendre hors du monde, avant d’être anéanties.

Dans leur nouvel article, les scientifiques de la NASA affirment que la civilisation humaine doit évoluer pour ne pas succomber au “grand filtre”. “L’histoire a montré que la compétition intraspécifique et, plus important encore, la collaboration, nous ont conduits vers les plus hauts sommets de l’invention”, peut-on lire dans le document, “Et pourtant, nous prolongeons des notions qui semblent être l’antithèse d’une croissance durable à long terme. Racisme, génocide, iniquité, sabotage… la liste s’allonge.”

Si la théorie du grand filtre est une expérience de pensée importante face aux défis auxquels nous sommes confrontés ici sur Terre, certains scientifiques affirment qu’elle ne tient pas compte de notre capacité limitée actuelle à voir le cosmos.

Dans une interview accordée au Daily Beast, Seth Shostak, astronome californien de l’Institut SETI, a déclaré : “La théorie du Grand Filtre repose sur le résultat présumé de l’observation, à savoir qu’il n’y a personne là-bas. Mais cette conclusion est beaucoup trop prématurée. Nous venons juste de commencer à chercher.”

Malgré tout, ce nouvel article constitue un avertissement sévère pour l’humanité, tout en mettant en lumière le fait que la collaboration humaine peut jouer un rôle vital dans l’amélioration de nos chances de survie face aux nombreuses menaces existentielles auxquelles notre espèce pourrait être confrontée dans les années à venir.

Lire aussi : La galaxie fait-elle la fête sans nous ? Les astronomes ont une nouvelle solution irritante au paradoxe de Fermi

Source : Interesting Engineering – Traduit par Anguille sous roche


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2 réponses

  1. DAEVAEM dit :

    Je cite:
    L’humanité doit s’efforcer « d’atteindre les plus hauts sommets de l’invention ».

    Pas même….l’humanité doit bátir la Civilisation.
    Celle ci ne se mesure ni à ses constructions, ni à ses écrits, ni à sa domination….

  2. BlueMan dit :

    Mais qu’est-ce qu’il y a comme aveugles et comme fous parmi les “scientifiques”…
    Consternant.

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