Un professeur de Harvard dirige une nouvelle recherche de technologies extraterrestres dans notre système solaire


Et il est grand temps.

Une représentation fictive d’un ovni capturé par une caméra.

Les extraterrestres pourraient frapper à notre porte cosmique. Et presque personne ne les écoute.

C’est pourquoi une équipe internationale de scientifiques dirigée par Avi Loeb, professeur à Harvard, a lancé une nouvelle recherche de preuves de l’existence de technologies construites par des civilisations extraterrestres, dans le cadre d’une nouvelle initiative appelée “Projet Galileo”, selon une annonce faite lundi et rapportée initialement par l’AFP.

Dans le passé, le professeur Avi Loeb a avancé l’opinion controversée et largement contestée selon laquelle ‘Oumumua, le premier objet interstellaire connu détecté traversant le système solaire, était une sonde solaire envoyée par une civilisation extraterrestre.

La découverte d’ovni entraînerait un changement de paradigme massif

Dans une interview accordée en mars à IE, Loeb a évoqué “l’accueil hostile” réservé à ses déclarations par la communauté scientifique. Il a toutefois affirmé qu’une poignée de scientifiques l’avaient contacté en privé pour lui dire qu’ils étaient d’accord avec lui, mais qu’ils étaient dissuadés d’afficher un soutien public, car ils pensaient que cela pourrait nuire à leur carrière. Dans la même interview, il a déclaré que la découverte d’une technologie extraterrestre aurait “un impact énorme sur la façon dont nous percevons notre place dans l’univers, nos aspirations pour l’espace, et nos croyances philosophiques et théologiques”. À la recherche de cette signification cosmique plus profonde, le professeur Loeb et une équipe vont rechercher des technologies extraterrestres dans le cadre du nouveau projet Galilée – et nous ne pouvons nous empêcher de penser que ce nom a été choisi parce que Galilée a été ostracisé et assigné à résidence pour sa croyance “hérétique” que le Soleil ne tournait pas autour de la Terre, il y a des siècles.

Le projet Galileo lui-même vise à créer un réseau mondial de télescopes, de caméras et d’ordinateurs pour lui permettre d’enquêter sur les objets volants non identifiés. Il aurait reçu jusqu’à présent 1,75 million de dollars de donateurs privés, et M. Loeb a déclaré qu’il espérait décupler ce chiffre.

En raison de la découverte d’innombrables exoplanètes habitables semblables à la Terre, “nous ne pouvons plus ignorer la possibilité que des civilisations technologiques nous aient précédés”, a déclaré Loeb aux journalistes lors d’une conférence de presse pour la révélation du projet Galileo, dans le rapport de l’AFP (voir ci-dessous). “Ce que nous voyons dans notre ciel n’est pas quelque chose que les politiciens ou le personnel militaire devraient interpréter, parce qu’ils n’ont pas été formés comme scientifiques, c’est à la communauté scientifique de le découvrir”, a poursuivi Loeb. L’annonce du projet Galileo est intervenue peu de temps après que le Pentagone a rendu publiques des séquences d’OVNI, en précisant que leur véritable nature n’a jamais été établie. Outre les chercheurs de Princeton et de Harvard, le projet Galileo mettra en commun les recherches et les ressources de plusieurs autres institutions de premier plan, dont Caltech, Cambridge et l’université de Stockholm.

Les premiers “archéologues de l’espace”

Notamment, Loeb lui-même a récemment publié un livre intitulé “Extraterrestrial: The First Sign of Intelligent Life Beyond Earth” (Extraterrestre : Le premier signe de vie intelligente au-delà de la Terre), dans lequel il expose ses arguments en faveur de l’identification de ‘Oumuamua comme une sonde spatiale envoyée par une civilisation avancée au-delà de notre système solaire. Dans le droit fil de ses recherches, Loeb a inventé un nom pour un nouveau domaine de recherche scientifique au cours de la conférence de presse : “L’archéologie spatiale”, qu’il décrit comme la recherche de technologies extraterrestres, comme les sondes, provenant de civilisations anciennes et existantes. Jusqu’à présent, la recherche de vie extraterrestre s’est largement concentrée sur la possibilité de signaux radio extraterrestres, un domaine connu sous le nom de “Search for Extraterrestrial Intelligence” (SETI).

Le cofondateur de la nouvelle recherche de technologies extraterrestres, Frank Laukien, est également chercheur invité à Harvard, au département de biologie chimique et de chimie de l’université. Mais contrairement à M. Loeb, M. Laukien s’est qualifié de “sceptique attitré” de cette nouvelle entreprise scientifique. Il a toutefois ajouté qu’il était nécessaire “d’enregistrer et d’interpréter les données de manière agnostique, conformément à la méthode scientifique”, ce qui laisse entendre qu’il reste ouvert à cette possibilité, d’un point de vue empirique. Nous ne saurions trop insister sur l’importance d’une confirmation potentielle de l’existence de technologies extraterrestres dans notre système solaire, qu’il s’agisse de révolutionner la propulsion et la physique théorique ou de provoquer un changement de paradigme mondial sur la place de l’humanité dans l’univers. Mais le projet Galileo ne cherchera pas seulement des technologies extraterrestres dans notre propre système solaire. Il regardera également au-delà, dans l’espace interstellaire, à la recherche d’une nouvelle vie et de signaux provenant de satellites extraterrestres, qui nous regardent peut-être depuis cet abîme sombre et éternel.

Lire aussi : Une technologie extraterrestre pourrait avoir pénétré notre système solaire, selon un professeur de Harvard

Source : Interesting Engineering – Traduit par Anguille sous roche


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