Hunter Biden continue de détenir une participation dans une société chinoise de capital-investissement, selon les archives, malgré les informations selon lesquelles il prévoyait de se désinvestir
Hunter Biden continue de détenir une participation de 10 % dans la société de capital-investissement chinoise BHR Partners, comme le montrent les dossiers des entreprises chinoises, malgré de multiples rapports de décembre suggérant qu’il se désinvestissait sa position dans la société.
Fin décembre, le Daily Mail et Fox News ont tous deux rapporté que Hunter Biden était en train de se défaire de sa participation dans BHR. Les deux journaux ont cité une source anonyme concernant Hunter Biden et ses relations d’affaires.
Mais Hunter Biden continue de détenir sa participation dans BHR par l’intermédiaire de sa société, Skaneateles LLC, depuis mercredi, selon Qixinbao et Baidu, deux services indépendants qui fournissent des dossiers commerciaux sur les entreprises chinoises sur la base du système national de publicité des informations sur le crédit de la Chine.
Hunter Biden est le seul propriétaire effectif de Skaneateles LLC, selon les registres des entreprises de Washington D.C.
BHR gère l’équivalent de 2,1 milliards de dollars d’actifs et est copropriétaire de la Banque de Chine, contrôlée par l’État chinois.
L’avocat de Hunter Biden, George Mesires, n’a pas retourné de nombreuses demandes de commentaires demandant de confirmer si son client est en train de se décharger de sa participation dans BHR et quand il pense que ce processus sera terminé.
Mesires a déclaré dans un communiqué d’octobre 2019 que Hunter Biden n’avait pas reçu de retour sur son investissement dans BHR, mais des courriels trouvés sur une copie du prétendu ordinateur portable de Hunter Biden montrent qu’il a été informé à plusieurs reprises par son partenaire commercial Eric Schwerin qu’il commencerait à recevoir des paiements importants de la firme à partir de 2019, a précédemment rapporté la Daily Caller News Foundation.
M. Schwerin a également déclaré à Hunter Biden, dans un courriel de décembre 2018, qu’il pouvait s’attendre à ce que l’entreprise chinoise lui génère des revenus « au cours des deux prochaines années ».
Mesires a également déclaré en octobre 2019 que Hunter Biden quitterait son poste au conseil d’administration de BHR, un geste que le président Joe Biden a salué comme une représentation du « genre d’homme intègre qu’il est ».
Les dossiers commerciaux de BHR ont été mis à jour six mois plus tard, en avril, pour refléter le départ de Hunter Biden de son conseil d’administration, comme l’avait précédemment signalé la DCNF.
Pendant sa campagne présidentielle, Joe Biden a promis en termes très clairs que personne dans sa famille ne se lancerait dans des affaires à l’étranger s’il était élu président.
« Personne dans ma famille n’aura de bureau à la Maison Blanche, ne participera à des réunions comme s’il était membre d’un cabinet, n’aura, en fait, de relations d’affaires avec quiconque ayant un lien avec une société étrangère ou un pays étranger », a déclaré Joe Biden aux journalistes de l’Iowa. « Point final. Point final. Fin de l’histoire. »
Joe Biden a réitéré sa promesse en décembre 2019, en parlant à Axios sur HBO en référence aux relations d’affaires à l’étranger de sa famille et de l’ancien président Donald Trump : « Ils ne s’engageront dans aucune affaire étrangère à cause de ce qui s’est passé dans cette administration. »
Hunter Biden a révélé en décembre qu’il avait été informé que les procureurs fédéraux enquêtaient sur ses « affaires fiscales ». De nombreux médias ont rapporté que les enquêteurs cherchent à savoir si Hunter Biden a violé les lois sur le blanchiment d’argent en ce qui concerne ses relations d’affaires avec l’étranger en Chine et ailleurs.
Un porte-parole de la Maison Blanche n’a pas renvoyé de demande de commentaires.
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Source : The Daily Caller – Traduit par Anguille sous roche
