La Maison Blanche rencontre Facebook au sujet de la « désinformation », et prévient que FB sera le sujet “n°1” du récit pandémique
La collusion continue, selon un nouveau rapport.
Ces dernières semaines, la Maison Blanche a pointé du doigt Facebook pour exprimer sa frustration face à la propagation du scepticisme envers les vaccins sur Internet. L’administration Biden pense que le scepticisme à l’égard des vaccins diffusé par les plateformes en ligne, notamment Facebook, est la raison du ralentissement du programme de vaccination COVID-19.
Un rapport du New York Times a révélé pourquoi l’administration Biden a pointé du doigt la plus grande société de médias sociaux et soulève plusieurs questions en ce qui concerne le premier amendement.
Selon le Times, en mars, Andy Slavitt, qui était à l’époque l’un des principaux conseillers de la Maison Blanche en matière de COVID-19, a averti le vice-président chargé des affaires mondiales de Facebook, Sir Nick Clegg, que le réseau social ferait la une de l’actualité de la pandémie dans deux mois.
“Dans huit semaines, Facebook sera le sujet n°1 de la pandémie”, a prévenu Slavitt lors d’un appel téléphonique à Clegg.
Environ trois mois plus tard, alors que le “variant Delta” semblait être à l’origine d’une augmentation du nombre de cas, le président Biden a accusé Facebook de “tuer des gens”. Cette remarque a probablement été la première indication majeure du désaccord entre la Maison Blanche et le Titan de la Silicon Valley.
Selon le rapport du Times, des responsables de la Maison-Blanche ont eu plusieurs réunions et discussions avec Facebook, et d’autres réseaux sociaux, pour les encourager à stopper la propagation du scepticisme des vaccins contre le coronavirus.
Le quotidien a interrogé des responsables de la Maison-Blanche, des membres du personnel de Facebook et d’autres personnes au fait de ces réunions privées, révélant de nouveaux détails qui expliquent pourquoi l’administration Biden s’est intéressée au géant des médias sociaux.
Les sources ont déclaré que les réunions et les discussions ont impliqué des responsables de haut rang des deux côtés. Cependant, la Maison-Blanche a été tellement insatisfaite des réponses de Facebook sur le sujet de la désinformation en matière de santé qu’elle a exigé à un moment donné de parler avec des spécialistes des données plutôt qu’avec des lobbyistes.
“Depuis de nombreuses semaines, M. Slavitt et d’autres responsables de la Maison Blanche rencontraient Facebook pour inciter l’entreprise à mettre fin à la diffusion de fausses informations sur les vaccins contre le coronavirus”, rapporte le Times. “Les pourparlers entre la Maison-Blanche et Facebook se poursuivent. Mais le désaccord a compliqué une relation déjà tumultueuse au moment même où M. Biden fait face à un revers dans la lutte contre le coronavirus.”
L’administration Biden n’a pas atteint son objectif de vacciner plus de 70 % de la population avec au moins une dose avant le 4 juillet et est accusée de faire de Facebook le bouc émissaire.
“Nous nous sommes engagés avec Facebook depuis la transition sur cette question”, a déclaré Mike Gwin, un porte-parole de la Maison Blanche, “et nous leur avons clairement fait savoir quand ils n’ont pas respecté nos, ou leurs propres, normes et ont activement élevé le contenu sur leurs plateformes qui induit le peuple américain en erreur”.
Le porte-parole de Facebook, Andy Stone, a déclaré que la Maison Blanche n’a pas accordé suffisamment de crédit à l’entreprise pour promouvoir la vaccination, notant que l’entreprise a travaillé avec l’administration pendant “de nombreux mois” pour encourager les gens à se faire vacciner.
“Nous supprimons le contenu lié à COVID qui enfreint nos règles et continuons à établir des liens vers des informations sanitaires faisant autorité sur toutes les publications liées à Covid”, a déclaré Stone.
Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche
