Calais : Des centaines de migrants ont une semaine pour quitter la jungle


Fabienne Buccio, la préfète de la région du Pas-de-Calais, a déclaré que les autorités françaises ont voulu réduire le nombre de personnes qui dorment dans les rues de la ville portuaire.

“Le temps est venu de passer à autre chose, personne ne doit vivre dans la partie sud du camp, tout le monde doit quitter cette section», a déclaré la préfète.

En disant qu’environ 1000 personnes devront quitter les lieux, elle a ajouté : «Nous allons leur donner une semaine pour rassembler leurs affaires et rejoindre un lieu qui a été mis à leur disposition”.

Des centaines de migrants devront quitter une partie de la jungle

Des centaines de migrants devront quitter une partie de la jungle

Elle a fait allusion à des centres de réfugiés et d’asiles dans d’autres parties de la France, de nombreux d’entre eux se trouvent loin de la côte de l’Angleterre. Beaucoup de réfugiés se trouvant actuellement dans la jungle sont susceptibles d’arrêter de s’acharner pour tenter de traverser.

Il existe déjà des centaines de CRS déployés autour du camp, où les affrontement et d’autres perturbations sont fréquents.

Même si l’évacuation est un succès, il restera tout de même jusqu’à 3000 personnes dans d’autres parties du camp, et dans d’autres zones de Calais.

La majorité des occupants ont passé du temps à essayer d'entrer au Royaume-Uni

La majorité des occupants ont passé du temps à essayer d’entrer au Royaume-Uni

Les groupes des droits de l’homme ont fréquemment émis des avertissements sur les conditions déplorables dans le camp, en disant qu’une action urgente est nécessaire. En réponse, les autorités françaises ont construit de nouveaux dortoirs controversés dans des conteneurs de transports désaffectés, mais beaucoup de réfugiés refusent de les utiliser.

Ils ressemblent à des prisons primitives, et les occupants doivent donner leurs empreintes digitales pour être en mesure de passer des contrôles de sécurité.

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Plusieurs migrants à Calais doivent quitter le camp

Au lieu de se déplacer dans les conteneurs chauffés, de nombreux réfugiés continuent de vivre dans des tentes et des cabanes dans d’autres parties délabrées de la jungle.

La majorité des occupants de la jungle ont passé leurs nuits et jours à essayer de monter à bord des camions et des trains se dirigeant vers le Royaume-Uni, où ils vont demander l’asile, ou bien disparaître dans l’économie souterraine.

Source : Daily Express


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