Des archéologues prétendent avoir découvert le Cheval de Troie en Turquie


Des archéologues turcs prétendent avoir trouvé ce qu’ils pensent être des morceaux du Cheval de Troie.

Une reconstruction du Cheval de Troie. Crédit : Jorge Láscar, CC BY 2.0

Selon un rapport de newsit.gr, des archéologues turcs qui fouillent le site de la ville historique de Troie sur les collines de Hisarlik ont mis au jour une grande structure en bois. Les historiens et les archéologues pensent que ce qu’ils ont découvert sont les restes du légendaire Cheval de Troie.

Les fouilles ont mis au jour des dizaines de planches et de poutres en sapin pouvant atteindre 15 mètres de long. Les vestiges étaient assemblés sous une forme étrange, qui a conduit les experts à soupçonner qu’ils appartiennent au Cheval de Troie. La structure en bois se trouvait à l’intérieur des murs de l’ancienne ville de Troie.

Le Cheval de Troie – avec des soldats à l’intérieur – est représenté sur un vase trouvé à Mykonos. Musée archéologique de Mykonos. Crédit : Traveling Runes/CC BY-SA 2.0

Le cheval de Troie est considéré par la plupart des gens comme une structure mythique. Le cheval est généralement associé aux poèmes épiques d’Homère, l’Iliade et l’Odyssée.

Ces poèmes classiques racontent l’histoire de la guerre de Troie et du long voyage d’Ulysse vers Ithaque, mais curieusement, ils ne mettent pas en scène l’emblématique cheval de bois. En fait, l’Iliade se termine juste avant la fin de la guerre.

L’histoire du cheval de Troie intervient à la toute fin de la guerre, car il est utilisé comme stratégie pour s’emparer de Troie et gagner complètement la guerre. L’histoire du cheval de Troie est surtout présente dans l’Énéide de Virgile, un texte latin datant de l’époque du règne d’Auguste à Rome. Les historiens suggèrent que l’écrivain antique utilisait l’image du cheval comme une analogie d’une machine de guerre, voire d’une catastrophe naturelle.

Le cheval de Troie est représenté sur un aryballos trouvé en Italie. Crédit : Kaiserlich Deutsches Archäologisches Institut /Public Domain

La structure trouvée correspond à la description faite par Virgile, Auguste et Quintus Smyrnaeus. Les archéologues ont donc commencé à considérer que la découverte est bien les restes du subterfuge utilisé par les Grecs pour conquérir l’ancienne Troie.

Une autre découverte qui appuie les affirmations des archéologues est une plaque de bronze endommagée portant l’inscription “Pour leur retour chez eux, les Grecs dédient cette offrande à Athéna”. Quintus Smyrnaeus fait référence à cette plaque particulière dans son poème épique “Posthomerica”. Cette plaque a également été trouvée sur le site.

Les pièces du Cheval de Troie peuvent-elles être vérifiées scientifiquement ?

Les deux archéologues qui ont dirigé les fouilles, Christine Morris et Chris Wilson, professeurs à l’université de Boston, affirment qu’ils ont un “haut niveau de confiance” dans le fait que la structure est effectivement liée au cheval légendaire. Ils affirment que tous les tests effectués jusqu’à présent n’ont fait que confirmer leur théorie.

“Les tests de datation au carbone et les autres analyses ont tous suggéré que les pièces de bois et les autres artefacts datent du 12e ou du 11e siècle avant J.-C.”, explique le professeur Morris. “Cela correspond aux dates citées pour la guerre de Troie, par de nombreux historiens antiques comme Eratosthène ou Proclus. L’assemblage de l’œuvre correspond également à la description faite par de nombreuses sources. Je ne veux pas paraître trop sûr de moi, mais je suis à peu près certain que nous avons trouvé le véritable objet !”

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Source : Greek Reporter – Traduit par Anguille sous roche


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