Top 5 des inventions de la Grèce antique que nous utilisons encore aujourd’hui


L’humanité a parcouru un long chemin en matière d’inventions astucieuses, mais les Grecs de l’Antiquité comptent parmi les premiers esprits novateurs.

Les Grecs de l’Antiquité ont mis au point plusieurs inventions qui sont encore utilisées aujourd’hui, même si elles ont un aspect un peu différent de ce qu’elles étaient auparavant. Sans ces inventions, nous ne serions certainement pas aussi avancés technologiquement que nous le sommes aujourd’hui.

1. Exploiter la puissance de l’eau grâce aux moulins à eau

Au IIIe siècle avant J.-C., les Grecs de l’Antiquité ont appris à exploiter la force de l’eau courante et ont mis au point le moulin à eau, une innovation majeure dans l’histoire de la meunerie et une étape importante vers la mécanisation.

Le moulin à eau était alimenté par la force de l’eau courante, qui faisait tourner une grande roue en bois ou en pierre reliée à un arbre ou à une série d’engrenages. En tournant, la roue actionnait un système d’engrenages et d’autres mécanismes qui pouvaient être utilisés à diverses fins, comme moudre le grain pour en faire de la farine, écraser les olives pour en faire de l’huile ou scier du bois pour en faire des planches.

Les Grecs ont amélioré les premiers modèles de moulins à eau en rendant les futurs moulins plus efficaces qu’auparavant. Ils ont également mis au point des systèmes sophistiqués de gestion de l’eau, notamment des barrages, des aqueducs et des canaux, qui leur ont permis de contrôler le débit de l’eau et de la diriger là où elle devait aller.

Le moulin à eau a joué un rôle important dans l’économie de la Grèce antique, en fournissant une source d’énergie fiable à de nombreuses industries, notamment l’agriculture, l’exploitation minière et l’industrie manufacturière. Il a également contribué à stimuler la croissance économique et l’innovation, puisque de nouvelles technologies ont été développées pour tirer parti de sa puissance.

Moulin à eau du IVe siècle avant J.-C. en Grèce. (reconstruction) au musée de la technologie de Thessalonique. (Gts-tg/CC BY-SA 4.0)

2. Mesurer la distance avec le premier compteur kilométrique

L’odomètre est une invention de la Grèce antique qui servait à mesurer la distance parcourue par un véhicule. Le mot “odomètre” vient des mots grecs “odos”, qui signifie “route”, et “metron”, qui signifie “mesure”.

Si l’odomètre a été mentionné pour la première fois par Vitruve au 1er siècle avant J.-C., le premier odomètre connu a été créé par l’ingénieur grec Archimède au 3e siècle avant J.-C. Ce premier odomètre était un simple instrument de mesure de la distance parcourue par un véhicule. Ce premier odomètre était un dispositif simple composé d’une roue dentée, qui faisait tourner une série d’engrenages permettant d’afficher la distance parcourue sur un cadran. L’odomètre était alors monté sur un chariot ou une charrette et était entraîné par la rotation des roues.

Archimède a créé le premier odomètre connu. (Domaine public)

L’odomètre d’Archimède était une invention importante pour le commerce et les transports de la Grèce antique, car il permettait aux marchands et aux négociants de mesurer avec précision la distance parcourue et de mieux calculer le coût des biens et des services. Il a également contribué à améliorer l’efficacité des transports et de la logistique, car il permettait d’estimer avec plus de précision les durées et les distances des déplacements.

Au fil du temps, l’odomètre a été perfectionné par d’autres ingénieurs grecs, comme Héron d’Alexandrie, qui a créé une version plus perfectionnée utilisant une série d’engrenages et de chaînes pour enregistrer la distance parcourue. L’odomètre a finalement été adapté pour être utilisé sur les voitures à cheval, les bicyclettes et les automobiles. Aujourd’hui, il reste un outil important pour mesurer la distance et la vitesse dans les véhicules modernes.

3. Lancer des projectiles avec les catapultes antiques

La création de la catapulte au IVe siècle avant J.-C. a révolutionné la guerre en permettant aux soldats de lancer de gros projectiles, tels que des pierres et des flèches, sur de longues distances. Le mot “catapulte” vient du grec “kata-pultos”, qui signifie “coup descendant”.

La première catapulte a été construite vers 400 avant J.-C. par Dionysos l’Ancien. Les premières catapultes étaient des dispositifs simples qui utilisaient la tension, la torsion ou des contrepoids pour lancer des projectiles. Le type le plus courant était la catapulte à torsion, qui utilisait des cordes ou des tendons tordus pour emmagasiner de l’énergie avant de la libérer pour lancer le projectile.

Au fil du temps, les Grecs ont développé des catapultes plus avancées et plus sophistiquées. L’une de ces catapultes était l’onagre, un type de catapulte à torsion qui utilisait une fronde pour lancer le projectile. Une autre était la baliste, un type de catapulte à tension qui utilisait des écheveaux de corde ou de nerfs tordus pour lancer de grands boulons ou des flèches.

L’une des catapultes les plus populaires aurait été créée par Archimède, qui a utilisé une série de leviers et de poulies complexes pour lancer des pierres massives sur de longues distances lors du siège de Syracuse en 214 av. La catapulte a continué à être utilisée dans tout le monde antique et a ensuite été adaptée par les Romains, qui ont développé des versions encore plus perfectionnées et plus puissantes qui ont été largement utilisées dans leurs campagnes militaires.

Catapulte du XIIIe siècle pour lancer le feu grégeois. (Domaine public)

4. Eau, carillons et bougies : Les réveils de l’Antiquité

Si les Grecs n’ont pas inventé les réveils tels que nous les connaissons aujourd’hui, ils ont néanmoins inventé un concept similaire aux alentours du IVe siècle avant J.-C. Leur premier réveil était appelé “horloge à eau” ou “clepsydre”. Leur premier réveil était appelé “horloge à eau” ou “clepsydre”. Il s’agissait essentiellement d’un récipient rempli d’eau et percé d’un petit trou au fond. Au fur et à mesure que l’eau s’écoulait du trou, elle marquait le passage du temps à l’aide de sculptures à l’intérieur du récipient. Il pouvait également être utilisé pour réveiller quelqu’un à une heure précise en versant une certaine quantité d’eau dans un récipient séparé équipé d’un flotteur qui sonnait lorsqu’il était plein.

Schéma d’une horloge à clepsydre, ce type d’horloge étant un automate ou une machine à réglage automatique. L’eau entre et soulève la figure, qui indique l’heure du jour. L’eau qui se déverse actionne une série d’engrenages qui font tourner un cylindre de manière à ce que la longueur des heures corresponde à la date du jour. Les Grecs et les Romains de l’Antiquité comptaient douze heures entre le lever et le coucher du soleil ; comme les jours d’été sont plus longs que les jours d’hiver, les heures d’été étaient plus longues que les heures d’hiver. (Domaine public)

Un autre dispositif utilisé comme alarme était une simple horloge à bougie, qui consistait en une bougie marquée de lignes régulièrement espacées, chacune représentant un intervalle de temps spécifique. Au fur et à mesure que la bougie se consumait, les lignes disparaissaient progressivement, ce qui permettait à quelqu’un de connaître l’heure. Certaines de ces bougies étaient munies de clous ou de pierres qui tombaient lorsque la bougie fondait à une heure précise et réveillaient la personne.

Outre ces dispositifs de mesure du temps, les Grecs utilisaient également des coqs et d’autres animaux comme alarmes naturelles, et employaient parfois des serviteurs ou des esclaves pour les réveiller à une heure précise.

5. Une construction plus facile grâce à la grue

Fatigués de devoir soulever de lourdes charges, les Grecs ont inventé la première grue vers 500 avant J.-C. La grue a permis aux Grecs de construire plus facilement. La grue a permis aux Grecs de l’Antiquité de soulever des blocs de construction et des statues qui étaient généralement trop lourds pour être déplacés à la main.

Les premières grues étaient construites en bois et comportaient un long bras (appelé flèche) fixé à une base rotative. La flèche était équipée d’un système de poulies qui permettait aux ouvriers de soulever et d’abaisser des objets lourds. Ces grues étaient actionnées à la main ou parfois par des animaux, tels que des bœufs, qui tiraient des cordes attachées à la flèche.

Dessin d’une grue ancienne (“grue à trois poulies”). Un homme seul utilisant le treuil pouvait soulever des charges de 150 kg (3 poulies x 50 kg), en supposant que 50 kg représentent l’effort maximal qu’un homme peut exercer sur une période de temps plus longue. (Eric Gaba (Sting – fr:Sting)/ CC BY-SA 4.0)

Au fur et à mesure que la technologie s’améliorait, les grues devenaient de plus en plus sophistiquées. Les Grecs ont trouvé le moyen de mettre au point des grues alimentées par l’eau, en utilisant des systèmes hydrauliques pour soulever des objets lourds. Ils ont également inventé la grue à roue de roulement, qui utilise la force humaine ou animale pour faire tourner une grande roue qui soulève et abaisse les objets.

Les Grecs utilisaient les grues de différentes manières, notamment pour la construction de temples, de palais et d’autres grands bâtiments. Ils utilisaient également des grues pour déplacer des statues et d’autres œuvres d’art. L’exemple le plus célèbre de l’utilisation des grues dans l’architecture grecque est la construction du Parthénon à Athènes, qui a été construit au Ve siècle avant J.-C. à l’aide de grues pour soulever et déplacer les blocs de marbre massifs qui composent le temple.

Le magnifique Parthénon d’Athènes construit à l’aide des premières grues. (Steve Swayne/ CC BY-SA 2.0)

La technologie moderne grâce aux Grecs

Les Grecs de l’Antiquité étaient l’incarnation de l’innovation, et leur héritage se perpétue aujourd’hui dans de nombreuses inventions modernes que nous utilisons. Du moulin à eau, qui a révolutionné la meunerie et conduit à la mécanisation des industries, à la catapulte, qui a transformé la guerre et contribué à façonner l’histoire, les Grecs étaient véritablement en avance sur leur temps.

Lire aussi : 165 ans de Nikola Tesla ; Ses vérités, mystères, secrets et inventions

Source : Ancient Origins – Traduit par Anguille sous roche

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