En cas d’apocalypse, ce coffre-fort renfermera le patrimoine mondial de la culture
Une société norvégienne s’est donné pour objectif de sauvegarder le patrimoine mondial de la culture en numérique.
Il s’agira de protéger ces nombreuses données contre les catastrophes humaines ou naturelles durant au moins 500 ans.
L’Arctic World Archive
L’île de Spitzberg (Norvège) abrite déjà la célèbre Réserve mondiale de semences du Svalbard. En cas d’apocalypse, cette réserve pourrait permettre aux humains de planter jusqu’à un million de variétés de graines. Comme l’explique The Hustle dans un article du 12 septembre 2020, l’île norvégienne abrite également l’Arctic World Archive, compilant les matériaux numériques du monde. Il s’agit notamment de musique, de littérature ainsi que de lignes de code.
En juillet 2020, la plateforme GitHub a confié l’intégralité de son code à l’archive, à savoir 21 térabits de données. En toute logique, ces multiples données open-source pourraient être extraites en cas de problème. Celles-ci concernent toutes sortes de technologies, de systèmes d’exploitation fondamentaux ainsi que des programmes d’apprentissage automatique.
Un procédé de conservation ingénieux
À l’origine de ce projet, nous retrouvons la société norvégienne Piql. Fondée en 2002 sous le nom de Cinevation par Rune Bjerkestrand, cette société avait décidé de préserver les films anciens en les numérisant. Le code binaire est imprimé sur un film spécial (PiqlFilm) dans un format similaire aux QR codes. Ensuite, le film fait l’objet d’un enroulage autour d’une bobine comme c’est le cas les pellicules de cinéma, avant d’être enfermé dans une boite de protection (PiqlBox).
Avec la création de la Réserve mondiale de semences du Svalbard en 2008, Rune Bjerkestrand estime qu’il est possible de faire la même chose avec les données numériques. L’intéressé inaugure alors en 2017 un coffre-fort sur l’île de Spitzberg, un projet en collaboration avec la Store Norske Spitsbergen Kulkompani (SNSK), société minière de l’État norvégien. Ainsi, n’importe qui peut payer Piql pour sauvegarder ses données. Il peut s’agir de gouvernements, d’entreprises, de musées, etc.
Crédits : Piql
Une sauvegarde garantie 500 ans
En théorie, les PiqlBox sont quasiment indestructibles. En effet, celles-ci résistent aux pulsations électromagnétiques ainsi qu’aux radiations nucléaires. Elles peuvent aussi survivre à une température maximale de – 197°C. Piql a expliqué que son coffre-fort avait été construit pour au moins 1 000 ans mais garantit la protection des données jusqu’à 500 ans.
En 2019, nous évoquions la menace du réchauffement climatique concernant la Réserve mondiale de semences du Svalbard. En effet, la structure de la réserve s’enfonce régulièrement dans le pergélisol et en 2016, les experts ont décelé une fuite à l’entrée du tunnel. Espérons que l’Arctic World Archive ne rencontre pas les mêmes problèmes.
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Source : SciencePost
Et oui, l’arrogance des humains “modernes” confine à la croyance d’être incontournable, inoubliable et surtout éternel !
Engrammer ici, encapsuler là, lancer de l’ADN humain après avoir balancé dans le vide sidéral le fameux message de Carl Sagan censé être “forcément” récupéré tôt ou tard par des civilisations inconnues et lointaines qui, comme chacun sait, attendent avec émotion que le barbare humain soit en mesure de les rejoindre…
Oui, ils sont comme ça les homoncules humains, convaincus d’être des dieux sur Terre et remplis de cette certitude pathétique que leur immortalité passera par les “sondes” envoyées dans la banlieue de notre système solaire. Il est tellement minuscule et insignifiant cet homoncule qu’il veut croire et faire croire aux terriens débulbés qu’il est à la pointe du Progrès.
Pour cet avorton insignifiant et bouffi d’orgueil le Progrès c’est son Dieu ; celui qui a remplacé le précédent qui avait, au moins un avantage : celui de tenter de promulguer amour et compassion… on est si loin à présent qu’on se demande si la Chute finale n’est pas à deux pas de nous….