Il est temps d’affronter la réalité à propos des vaccins


Un certain nombre d’études convergent sur le fait que 2 doses de vaccination ont une faible efficacité vaccinale contre Omicron. La vaccination à 3 doses est légèrement plus efficace, mais l’effet s’estompe rapidement à mesure que les titres d’anticorps diminuent, et l’infection est certaine lorsque le nombre d’expositions augmente. Ces études ont des implications immédiates pour les politiques de vaccination et de soins de santé.

Tout d’abord, Kaiser Southern California. Voici les données pour 2 doses d’ARNm pour l’efficacité contre Omicron. Suivez la ligne rouge. Au fil du temps, elle est de 0 %.

3 doses font mieux, pour l’instant. Mais regardez l’intervalle de confiance de la ligne rouge. Nous n’avons aucune idée si elle sera conservée.

Maintenant, tournons-nous vers la province de l’Ontario, l’efficacité du vaccin, qu’il s’agisse de la dose 2 ou de la dose 3, est dans les toilettes ; notez l’axe des y et le large intervalle de confiance après la dose 3. Ici, la dose 3 ne répondrait pas à la norme de la FDA d’au moins 50 % de VE, avec une limite inférieure de l’IC >30 % – la norme pour l’EUA.

Examinons maintenant le Danemark ; voici les probabilités brutes d’attaque secondaire dans un ménage.

La mise en commun de ces 3 études : quelle est la conclusion ?

  • Deux doses de vaccin ne font rien ou presque rien pour stopper le sars-cov-2 symptomatique.
  • Trois doses ne font presque rien, et l’effet s’atténuera probablement avec le temps.
  • Enfin, à mesure que le nombre d’expositions passe de 2 à 22 puis 202, la probabilité cumulée d’infection se rapproche de 1.

REMARQUE : il ne s’agit pas ici d’un débat sur les avantages de la vaccination pour l’individu – les vaccins offrent probablement (et les preuves le montrent) toujours une grande protection contre les maladies graves ; il s’agit plutôt d’un débat sur les effets de la vaccination sur les maladies symptomatiques et (une bonne partie de) la transmission.

Conclusion : vous ne pouvez pas contenir la propagation virale d’omicron par des doses de rappel.

« Aucun pays ne pourra se sortir de la pandémie à coups de doses de rappel », avertit l’OMS

Dès que nous voyons cela, les conclusions politiques commencent à se mettre en place.

Les rappels obligatoires n’ont pas de sens pour les jeunes, les travailleurs, les hôpitaux et partout ailleurs. Les jeunes ne seront, au mieux, que légèrement moins susceptibles de se propager pendant une courte période de temps, mais les vagues épidémiques finiront par les dépasser. La stimulation devrait se faire dans les populations où elle réduit davantage les maladies graves et les décès – c’est-à-dire les personnes âgées et vulnérables. Concentrez-vous sur cela et laissez les étudiants s’en sortir.

Certains prétendent qu’il est encore justifié d’augmenter le nombre de patients car cela permet d’éviter que les hôpitaux ne soient submergés. Malheureusement, cet argument échoue à plusieurs égards.

Tout d’abord, il n’y a aucune preuve que le renforcement de la vaccination des jeunes gens ralentira les hospitalisations. Une personne jeune et vaccinée a déjà un risque très faible d’être hospitalisée. Le renforcement de la vaccination peut ne pas réduire davantage ce risque déjà très faible. Nous n’avons tout simplement aucune preuve. Les taux d’événements sont rares à ces âges.

Deuxièmement, cet argument signifierait que l’État pourrait dire aux gens ce qu’ils doivent manger, combien ils doivent faire d’exercice et combien ils doivent boire. La nourriture, la boisson et l’obésité sont des facteurs d’hospitalisation. Au contraire, nous n’avons pas accepté ces atteintes dans le passé. La justification des mandats de vaccination est qu’ils contribuent à freiner la propagation des populations. Les derniers chiffres sur l’efficacité des vaccins montrent que cet effet a pratiquement disparu et qu’il est, au mieux, transitoire. Par conséquent, les mandats sont injustifiés.

Licencier des infirmières et d’autres travailleurs de la santé parce qu’ils ne se conforment pas aux mandats est maintenant vain. Nous sommes mieux lotis s’ils travaillent. Il est temps de les faire revenir.

L’évitement draconien de l’omicron n’est pas tenable.

Omicron ou un variant futur finira par nous trouver tous. Il peut même être préférable de rencontrer omicron quelques semaines ou mois après votre dernier vaccin plutôt qu’un an ou deux plus tard, car l’infection peut être plus légère. Comme je l’explique dans un billet précédent, porter un n95 n’a aucun sens.

Il est temps de faire face à la réalité.

J’en explique davantage dans ce fil :

Lire aussi : Royaume-Uni : l’ex-« Monsieur vaccin » du gouvernement appelle à la fin de la « vaccination de masse »

Source : Zero Hedge, Vinay Prasad’s Observations and Thoughts substack – Traduit par Anguille sous roche


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1 réponse

  1. BlueMan dit :

    “Trois doses ne font presque rien” : celui qui a écrit cet article ne sait visbilement pas lire les courbes…

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