Les journalistes étrangers seront suivis par GPS aux Jeux olympiques de Tokyo afin de « gérer strictement leur comportement »
Le suivi du COVID continue d’empiéter sur les libertés civiles.
Seiko Hashimoto, le président des Jeux olympiques de Toyko, a annoncé que les journalistes étrangers participant à l’événement seront suivis et gérés par GPS et pourraient se voir retirer leur laissez-passer s’ils enfreignent les règles.
Les Jeux olympiques de Tokyo 2020 ont été reportés en raison de la pandémie et doivent maintenant s’ouvrir dans un peu plus de six semaines.
Environ 6 000 journalistes étrangers sont attendus pour les Jeux olympiques et devront remettre une liste des lieux qu’ils visiteront au cours de leurs deux premières semaines au Japon. Cette liste sera ensuite utilisée conjointement avec un système de localisation par GPS pour contrôler leurs déplacements et éventuellement les punir.
« Pour nous assurer que les gens ne se rendent pas dans des endroits autres que ceux pour lesquels ils sont enregistrés, nous utiliserons le GPS pour gérer strictement leur comportement », a déclaré M. Hashimoto avant une réunion du conseil exécutif de Tokyo 2020.
Les journalistes seront également invités à séjourner dans les hôtels désignés. Le nombre d’hôtels désignés a été réduit, passant de 350 initialement prévus à environ 150, dans le cadre des efforts déployés par les organisateurs pour surveiller de près les visiteurs.
En outre, les mouvements des athlètes olympiques seront également limités et ils devront se soumettre à des tests quotidiens de COVID-19.
Ce suivi GPS obligatoire est la dernière illustration en date de l’omniprésence des technologies de suivi invasives depuis le début de la pandémie de coronavirus.
Comme la plupart des technologies de suivi mises en place, ce système de suivi par GPS oblige non seulement les gens à renoncer à leur vie privée, mais restreint également leur liberté de mouvement.
De nombreux pays ont adopté des mesures similaires pendant la pandémie, par le biais d’une surveillance secrète ou de passeports vaccinaux.
Les inquiétudes quant à l’impact sur la vie privée et les libertés civiles augmentent au fur et à mesure que la technologie se déploie : des personnes se voient refuser l’accès à des épiceries et voient leur vie privée compromise à cause de cette technologie.
Des professeurs ont également exhorté le monde à tirer les leçons du système israélien de passeport vaccinal et ont déclaré que ces passeports sont « inconciliables avec les principes fondamentaux de la profession médicale ».
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Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche
