Une voiture à 140 000 $ peut vous faire voler au-dessus des embouteillages en ville
Si les régulateurs les laissent faire.
La voiture volante lors d’un essai. Xpeng AeroHT
Coincé dans un embouteillage ? Il suffit d’appuyer sur un bouton pour dérouler un rotor capable de faire décoller votre voiture et de la faire atterrir sur un tronçon de route moins fréquenté pour reprendre la route. Si cela ressemble à une scène tirée d’un film de science-fiction, vous n’avez pas entendu parler de l’entreprise chinoise Aeroht, qui prévoit de produire une telle voiture d’ici 2025, selon Bloomberg.
L’augmentation du nombre d’automobiles dans les villes a engendré des problèmes de circulation partout. Lorsque l’élargissement des routes n’a pas aidé, nous avons construit des ponts pour en survoler certains, et Elon Musk a décidé de construire des tunnels en dessous. Pourtant, les problèmes de circulation ne semblent pas près de disparaître, et c’est pourquoi une nouvelle génération d’innovateurs veut construire des voitures qui peuvent voler.
Le concept de voiture volante est assez proche de celui d’un petit avion à décollage et atterrissage verticaux (VTOL) qui peut transporter 4 à 5 passagers sur de courtes distances. Cependant, la vision d’Aeroht n’est pas celle d’un taxi volant mais d’une voiture qui peut voler à la demande tout en passant la plupart de son temps sur la route. Loin d’être un simple concept, le véhicule prototype a déjà effectué deux vols de démonstration publics.
À quoi ressemble la voiture volante ?
Le mois dernier, Interesting Engineering a rapporté comment la voiture volante d’Aeroht, développée en association avec le constructeur automobile chinois Xpeng, a été équipée d’une nouvelle configuration multirotor distribuée, et que la complexité de sa conception a été réduite.
Aeroht n’est pas la seule société au monde à avoir pensé à ce concept. Alors que la plupart des concepts de voitures volantes impliquent des VTOL qui ne peuvent décoller et atterrir que sur la route, le prototype d’Aeroht est censé passer 90 % de son temps sur la route et seulement une petite fraction dans les airs lorsque cela est nécessaire.
La capacité réduite à voler offre un avantage supplémentaire. Alors que les eVTOL devraient coûter plus d’un million de dollars, la voiture volante Aeroht pourrait être achetée pour seulement 140 000 dollars et pourrait entrer en production dès 2025.
Quand volera-t-elle vraiment ?
Selon les analystes, le marché de la mobilité urbaine devrait représenter 1 000 milliards de dollars d’ici 2040. Le concept d’eVTOL a fait des progrès considérables au cours de la dernière décennie et sera probablement l’idée qui fera avancer l’industrie.
En plus d’Aeroht, de nombreuses sociétés, tant aux États-Unis qu’en Chine, cherchent à devenir les Tesla de ce marché. Elles ont même des pré-commandes d’opérateurs de flottes de taxis ou de compagnies aériennes qui veulent avoir l’avantage du premier arrivé. Cependant, la viabilité commerciale de ces concepts n’a pas encore été testée.
En outre, la situation réglementaire n’est pas claire non plus, aucun pays n’ayant officiellement décidé d’ouvrir son espace aérien inférieur aux voitures. La Chine a récemment autorisé quelques provinces à procéder à des essais, et Aeroht collabore avec le régulateur pour effectuer des tests sur le terrain. Cependant, équiper une voiture de rotors et d’hélices est une chose, et donner les commandes à une personne n’ayant aucune expérience du vol en est une autre.
De nombreux petits détails doivent être réglés avant de voir une voiture volante en action sur les routes.
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Source : Interesting Engineering – Traduit par Anguille sous roche
C’est une vieille idée des année 50 qui est morte née, principalement à cause du bruit.
Personne n’a envie de vivre avec en permanence des dizaines de milliers de choses presque aussi bruyantes que des hélicoptères qui arrosent tous les environs de leur ondes sonore.
Vous pouvez retourner le problème dans tous les sens, une hélice qui brasse des volumes considérable d’air fait énormément de bruit et l’altitude fait qu’il n’y a aucun paravent possible comme aux abord des autoroutes.