J.K. Rowling promet de continuer à “appeler un homme un homme” au mépris des nouvelles lois “ridicules” sur les crimes de haine
J.K. Rowling a promis de continuer à “appeler un homme un homme” au mépris des nouvelles lois controversées du SNP sur les crimes de haine, qu’elle a qualifiées de “ridicules”. Le Telegraph en dit plus.
L’auteure de Harry Potter a déclaré qu’elle ne supprimerait pas ses messages sur les réseaux sociaux, dans lesquels elle affirme régulièrement que les femmes transgenres ne sont pas des femmes, afin d’éviter d’être poursuivie en justice “en vertu de cette loi ridicule”.
Elle a déclaré qu’elle “procéderait plutôt à une détermination du sexe plus précise” après l’entrée en vigueur de la législation au début du mois prochain, malgré les prédictions selon lesquelles les militants LGBT envisagent de l’utiliser pour la cibler. Rowling vit à Édimbourg.
Humza Yousaf a supervisé l’adoption de la loi sur les crimes haineux et l’ordre public (Écosse) à Holyrood en 2021, alors qu’il était ministre de la justice dans le gouvernement de Nicola Sturgeon.
Elle entrera en vigueur le 1er avril après que Police Scotland a déclaré avoir besoin de temps pour “la formation, l’orientation et la planification des communications”.
La législation crée une infraction pénale d'”incitation à la haine”, qui s’ajoute à une infraction similaire fondée sur les injures racistes, qui existe depuis des décennies.
Les infractions sont considérées comme “aggravées”, ce qui signifie qu’elles peuvent donner lieu à des peines plus lourdes, si elles impliquent des préjugés fondés sur l’âge, le handicap, la race, la religion, l’orientation sexuelle ou l’identité transgenre.
Mais des inquiétudes ont été exprimées quant à l’ambiguïté de la définition d’un crime de haine, qui pourrait avoir un effet “paralysant” sur la liberté d’expression et donner lieu à un torrent de plaintes vexatoires adressées à la police.
Joanna Cherry KC, députée SNP et féministe qui a vivement critiqué les politiques du gouvernement écossais en matière d’égalité des sexes, a déclaré qu’elle n’avait “aucun doute” sur le fait que les nouvelles lois “seront utilisées comme des armes contre les femmes qui exercent leur droit à la liberté d’expression”.
L’article mérite d’être lu dans son intégralité (anglais).
Source : The Daily Sceptic – Traduit par Anguille sous roche
