Sur Disney+, les enfants privés de Peter Pan ou des Aristochats pour éviter les « représentations datées ou négatives de minorités »


Après le retrait de sa plateforme d’Autant en emporte le vent par la Warner, les classiques contenant thèmes ou des stéréotypes qui pourraient heurter certains communautés ne sont pas accessibles aux plus jeunes abonnés.

Qu’ils aient été sages comme des images ou de vrais chenapans, cela ne change rien.

Pour les plus petits qui se connectent sur la plateforme Disney + en utilisant un compte « profil enfants », impossible d’avoir accès à certains des classiques de la firme aux grandes oreilles tels que Peter Pan, Dumbo, Le livre de la jungle Les Aristochats ou La Belle et Le Clochard. Ils contiendraient trop de stéréotypes dommageables. C’est en tout cas la raison de leur absence.

En revanche, pour les parents et les adultes, les dessins animés sont bien disponibles et sont précédés du carton d’avertissement désormais d’usage prévenant que le film contient des représentations datées ou négatives de minorités et de cultures.

Cet accès limité des enfants au catalogue existe depuis le mois d’octobre lorsque Disney + a mis en place ses mises en garde contre les stéréotypes et les comportements déplacés, mais elle était passée plutôt inaperçue. Jusqu’à ce qu’un journaliste de BFMTV tombe dessus, relançant ainsi les débats sur un excès de politiquement correct de nos regards contemporains sur le patrimoine du septième art.

La controverse avait débuté en juin lorsque le studio Warner avait été contraint de retirer provisoirement de sa plateforme SVOD Autant en emporte le vent, accusé (depuis longtemps) de véhiculer une vision très enjolivée de l’esclavage. La grande fresque sur la Guerre des Sécession était vite revenue en ligne, accompagnée d’avertissement et de documentaires contextualisant le débat. Disney + avait emboîté le pas à son concurrent à l’automne, avec le message suivant : « Ces stéréotypes étaient erronés à l’époque et le sont toujours maintenant. Plutôt que de supprimer ce contenu, nous voulons reconnaître son impact néfaste, en tirer des leçons et susciter le débat pour créer ensemble un avenir plus inclusif. »

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