Vaccins anti-Covid : Réponse au fact-checking de l’AFP


Afin de lutter contre la désinformation, les réseaux sociaux et les grands médias ont décidé de s’attaquer aux “fake news”.

Mais les “vérificateurs” n’ont pas forcément les compétences et le talent nécessaires pour distinguer le vrai du faux. La vérification des faits à la sauce Pfizer.

Les vaccins contre le Covid-19 sont-ils vraiment sûrs ? Poser la question et, surtout, laisser les experts y répondre, c’est participer à la saine controverse scientifique, celle qui fait avancer le monde et l’éloigne de l’obscurantisme. C’est éclairer le grand public sur des sujets très techniques pour lui permettre de se faire une opinion en évaluant les arguments des uns et des autres. C’est ce que nous faisons depuis plus de deux ans, en invitant des scientifiques de toutes disciplines à s’exprimer dans nos chroniques.

Un débat biaisé

Mais il est clair, depuis le début de la pandémie fin 2019, que le débat est biaisé. Les géants du numérique, peu habitués sans doute au débat contradictoire, ont pris fait et cause pour les vaccins, dont ils affirment péremptoirement qu’ils sont à la fois efficaces et sûrs. C’est un dogme, une vérité révélée par Big Pharma. Dès lors, ils imposent leur point de vue en censurant les messages “inappropriés” sur les médias sociaux numériques, en restreignant ou en fermant les comptes des internautes séditieux.

Converties à cette nouvelle religion, les autorités sanitaires de tous les pays, du moins en Europe, ont décidé de vacciner les gens de force. Comme dans une dictature. Ausweis, bitte?

La grande presse, les grands médias, comme on dit aujourd’hui, ont adhéré à cette vision des choses imposée par les grands groupes industriels mondiaux. Ils ont même décidé de faire la chasse aux fausses informations qui remettraient en cause leurs propres certitudes et leur omniscience totale.

L’information sous contrôle

Voici 23 médias français regroupés autour de l’Agence France Presse et de Google France pour définir ce qui est vrai et ce qui est faux en période électorale. Quant aux vaccins anti-Covid, on peut s’étonner que les médias du monde entier disent la même chose, au même moment, à la virgule près.

Pour comprendre, il faut savoir qu’il existe un cartel, appelé Trusted New Initiative (TNI) créé en décembre 2020 pour “s’attaquer aux fausses informations dangereuses sur les vaccins” ! (Notez que c’est la désinformation qui est dangereuse, pas les vaccins). Les plus grands médias du monde en font partie. Dont, bien sûr, Reuters. Rachetée en 2007 par le groupe canadien Thomson Financial, l’agence de presse internationale, devenue Thomson Reuters Corps, a été présidée de 2012 à 2020 par James C. Smith. Ce dernier dirige actuellement la Fondation Thomson Reuters, une organisation caritative basée à Londres.

Cependant, James C. Smith est également, depuis le 26 juin 2014, membre du conseil d’administration de Pfizer Inc. et l’un de ses premiers investisseurs. Il convient de noter que M. Smith est également membre de l’International Business Council du Forum économique mondial et de nombreux conseils consultatifs internationaux. C’est ce M. Smith qui a pris la tête de la croisade contre les fake news sur les vaccins.
Inutile de faire un dessin. L’information est bel et bien sous le contrôle des “auditeurs”.

Réponse du berger à la bergère

En attendant, vérifions si ce que le fact-checking de l’AFP Factuel affirme est de la désinformation ou non à propos de notre article publié le 16 mai 2022 sur le site infodujour et sur Frenchdailynews. Car, pour donner des leçons à un scientifique de la trempe de Jean-Marc Sabatier (il est docteur en biologie cellulaire et en microbiologie, notamment) et le prendre à partie sur son domaine professionnel, il faut être suffisamment trapu et solidement armé dans ces questions d’infiniment petit pour aller chercher les bons experts. Est-ce le cas de notre Fact Checker, diplômé en histoire ? On peut en douter au vu des réponses que lui apporte ici Jean-Marc Sabatier.

“Ceux qui regardent et laissent faire”

Reste que nous n’aurions certainement pas répondu aux trop nombreux donneurs de leçons qui nous entourent si, dans cette triste affaire, la vie et la santé de nous-mêmes et de nos proches n’étaient pas en jeu. Depuis bientôt deux ans, des milliers d’hommes, de femmes et de jeunes ont été terrassés du jour au lendemain par un accident vasculaire cérébral, un infarctus, des problèmes de vue, une mort subite sur un terrain de foot ou une piste de ski. La faute aux vaccins ? Peut-être. Peut-être pas. Mais la question mérite d’être posée et débattue.

“Le monde est un endroit dangereux pour vivre”, a dit Albert Einstein, “non pas tant à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire”. Nous ne laisserons pas cela se produire. En tant que journalistes et scientifiques, nous sommes obligés de publier des informations sur les vaccins anti-Covid-19, même -et peut-être surtout- lorsqu’elles sont dérangeantes.

Après les avoir dûment vérifiées, bien sûr.

Marcel GAY

Contrôle d’un auditeur

Sur quelles données expérimentales le rédacteur de l’AFP s’appuie-t-il pour affirmer que certaines affirmations de notre article sont soit fausses, soit infondées ? Regardons de plus près.

AFP Factuel : Le vaccin “altère le système immunitaire” : faux

Jean-Marc Sabatier : Les vaccins et rappels contre le Covid-19 altèrent (affaiblissent) le système immunitaire de l’hôte, car la protéine spike du vaccin est capable d’agir sur les cellules de l’immunité innée (via AT1R et les récepteurs Toll-like, notamment TLR4 et TLR2) et d’altérer leur fonction.

La protéine spike (vaccinale ou virale) affecte également l’immunité adaptative/acquise. Ainsi, on observe une lymphocytopénie induite (liée au syndrome d’activation des macrophages et à l’hémophagocytose associée qui tue les cellules T cytotoxiques CD4+ helper et CD8+, les cellules B et les cellules NK tueuses) conduisant à un syndrome d’immunodéficience acquise/acquise.

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AFP Factuel- La vaccination serait directement responsable des “troubles de la coagulation” : non fondé

Jean-Marc Sabatier : Les vaccins contre le Covid-19 peuvent agir sur la coagulation sanguine via la protéine spike du vaccin. La suractivation du système rénine-angiotensine médiée par la protéine virale ou vaccinale spike provoque une coagulopathie (thrombopénie correspondant à un déficit en plaquettes sanguines) via un phénomène bien connu appelé hémophagocytose, ou une hyper-coagulation (thrombose) via des cytokines pro-inflammatoires produites notamment par des macrophages hyper-réactifs lors du syndrome d’activation macrophagique.

La protéine spike du vaccin, en se liant au récepteur ACE2 des cellules cibles (dont les cellules endothéliales des vaisseaux sanguins), affecte la déplétion (coagulopathie) ou le recrutement (thrombose) des thrombocytes impliqués dans les processus de coagulation, via le syndrome d’activation macrophagique et le phénomène d’hémophagocytose résultant de la suractivation du récepteur AT1R du SRA.

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AFP Factuel : Les “anticorps facilitateurs”, devenus “majoritaires” avec la vaccination, favoriseraient l’infection par le SRAS-CoV-2 : sans fondement

Jean-Marc Sabatier : Non, c’est vrai : les “anticorps facilitateurs” deviennent majoritaires avec la vaccination et les rappels, favorisant l’infection de l’hôte par le SRAS-CoV-2. Cela se traduit par un pic d’infection chez les personnes ayant reçu récemment des vaccins Covid-19, comme cela a été observé.

Pour information, de tels anticorps “facilitateurs” ont déjà été démontrés pour le SRAS-CoV-2, contrairement à ce qui est mentionné par les “experts”.

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AFP Factuel : Une proportion croissante de décès liés au COVID-19 se produit chez les vaccinés : sortie de son contexte

Jean-Marc Sabatier : Les vaccins contre le SRAS-CoV-2 peuvent potentiellement induire la maladie de Covid-19, car une certaine proportion de la protéine de pointe du vaccin peut se lier au récepteur ACE2 (la cible cellulaire du virus) et suractiver le système rénine-angiotensine (SRA), comme le fait le virus. Ces vaccins peuvent donc avoir des effets indésirables multiples et variés, conduisant parfois au décès. Ces effets “délétères” des vaccins sont répertoriés sur certains sites spécialisés, dont le site VAERS (“Vaccine Adverse Event Reporting System”). Cette situation est bien documentée à ce jour.

Le taux relatif de décès chez les personnes vaccinées augmente significativement, et de façon non proportionnelle au nombre de personnes vaccinées, ce qui est très inquiétant quant à la prétendue sécurité de ces vaccins. (Voir les études ci-dessous).

Clarification : Le syndrome d’immunodéficience acquise (SIDA) n’est pas exclusivement lié au virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Il correspond formellement à une déficience du système immunitaire qui pourrait être induite par la protéine Spike virale ou vaccinale.
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AFP Factuel : La vitamine D est un traitement : faux

Jean-Marc Sabatier : La vitamine D est importante pour se protéger contre l’infection par le SRAS-CoV-2, et c’est aussi un traitement pour éviter la progression vers les formes sévères de Covid-19 lors d’une infection virale. Ceci a été démontré dans de nombreuses études à ce jour (dont l’essai de supplémentation en vitamine D mené par mon collaborateur, le Dr Cedric Annweiler, qui sera publié prochainement).

Recherches : 1, 2, 3, 4, 5, 6, etc.

Des études contestées ?

Ajoutons que l’interview de Jean-Marc Sabatier était précédée d’un article affirmant que “les maladies cardiovasculaires directement liées aux effets secondaires des vaccins à ARNm sont en augmentation” comme le montrent plusieurs études, dont une étude israélienne dont nous donnons la source. Le “chèque” de l’AFP indique que cette étude est “contestée”. Peut-être, mais elle existe et les chiffres présentés sont très inquiétants.

Quant à l’information reprise par ABC News selon laquelle les autorités fédérales américaines constatent une forte augmentation des décès chez les vaccinés, comment la contester de bonne foi ?

Enfin, comment douter des données officielles du gouvernement britannique “suggérant fortement que la population vaccinée contre le SRAS-CoV-2 développe une nouvelle forme de syndrome d’immunodéficience acquise induite par le vaccin Covid-19 ? Ce qui est inquiétant, c’est la baisse de l’efficacité réelle du vaccin dans tous les groupes d’âge, mais surtout dans le groupe des 40-49 ans ?”

La vérification des faits est une discipline rigoureuse qui ne doit pas être confiée à n’importe qui.

Lire aussi : Vaccination des enfants : Des membres du Congrès exigent des réponses

Source : French Daily News – Traduit par Anguille sous roche


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