1 à 10 trillions de planètes existent dans l’Univers, et il existe une nouvelle méthode pour les détecter


Les experts estiment qu’il y a entre un et dix trillions de planètes dans l’Univers. À ce jour, nous avons confirmé l’existence de 5 069 exoplanètes.

Aujourd’hui, des scientifiques ont mis au point une nouvelle méthode qui pourrait nous aider à en trouver encore plus.

L’Univers est un endroit assez grand. En fait, il est si grand que nous n’avons pas encore trouvé de télescope capable de remonter le temps jusqu’au point où tout a commencé.

Selon l’expert que vous interrogez, il y a entre 100 et 200 milliards de galaxies dans l’Univers.

Nous estimons qu’il y a entre un et dix trillions de planètes en orbite dans l’Univers, sur la base d’environ 400 milliards d’étoiles dans la Voie lactée.

Depuis la découverte de la première exoplanète, nous avons parcouru un long chemin dans l’exploration de la galaxie.

1988 est l’année où l’on soupçonne la première exoplanète d’avoir été détectée par la science. Après une période relativement courte, plusieurs planètes de masse terrestre orbitant autour du pulsar PSR B1257+12 ont été découvertes en 1992, ce qui a confirmé la détection. Ces dernières années ont vu la découverte de milliers d’exoplanètes.

À l’heure où nous écrivons ces lignes, et sur la base des chiffres de la NASA, il y a 5 069 mondes extraterrestres confirmés, et 8 833 en attente de confirmation.

Dans la plupart des cas, ces mondes sont découverts grâce à la méthode des transits, où un télescope optique mesure la luminosité d’une étoile au fil du temps. Il se peut qu’une planète soit passée devant l’étoile, bloquant une partie de sa lumière si l’étoile baisse très légèrement de luminosité.

Malgré sa puissance, la méthode du transit a quelques limites. Une planète ne peut être détectée que si elle passe entre nous et son étoile. Un télescope optique est également nécessaire pour la méthode du transit.

Cependant, les radiotélescopes pourraient également aider les astronomes à détecter les exoplanètes.

Aux longueurs d’onde radio, l’observation des exoplanètes est difficile. Les planètes émettent relativement peu de lumière radio, alors que les étoiles en émettent davantage. Une éruption stellaire, par exemple, peut également faire varier considérablement la lumière radio des étoiles.

Certaines grandes planètes gazeuses, comme Jupiter, émettent cependant une lumière radio. Cela est dû au puissant champ magnétique de la planète, et non à la planète elle-même. Le champ magnétique réagit avec les particules chargées du vent stellaire, ce qui génère de la lumière radio.

Les signaux radio de plusieurs naines brunes ont été détectés avec des radiotélescopes, et Jupiter est si brillant en lumière radio qu’il peut être détecté avec un radiotélescope fait maison.

Les astronomes n’ont signalé aucun signal radio clair provenant de planètes semblables à Jupiter en orbite autour d’autres étoiles.

Cette étude a examiné les caractéristiques possibles d’un tel signal.

Une équipe d’experts a utilisé la magnétohydrodynamique (MHD), une théorie qui explique l’interaction entre les champs magnétiques et les gaz ioniques, pour construire un modèle du monde de la taille de Jupiter de HD 189733.

Des simulations ont été réalisées pour déterminer le signal radio de la planète en fonction de l’interaction entre le vent stellaire de l’étoile et son champ magnétique.

À la suite de cette étude, l’équipe a constaté que la planète produirait une courbe de lumière claire. En fonction du mouvement de la planète, ce signal radio varie. La radio fournit des mesures extrêmement précises du mouvement, ce qui est formidable.

En outre, ils ont constaté que les observations radio étaient capables de détecter les planètes qui transitent devant leur étoile. Lorsque la magnétosphère d’une planète passe devant une étoile, le signal radio présente des caractéristiques spécifiques. La magnétosphère pourrait être mesurée pour mieux comprendre sa force et sa taille.

Le seul problème est que la plupart de ces signaux seraient très faibles, nécessitant la construction d’une nouvelle génération de radiotélescopes pour les détecter.

Cependant, la détection de ces signaux radio planétaires nous permettrait de mesurer les orbites des planètes du système et nous aiderait à en savoir plus sur leur composition et leur intérieur.

Lire aussi : Terre 2.0 ? La Chine se joint à la course pour trouver l’exoplanète habitable la plus semblable à la Terre

Source : Curiosmos – Traduit par Anguille sous roche


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