Une victime de Jeffrey Epstein affirme avoir regardé des sextapes de riches associés pédophiles

“Ces images vont me hanter pour le reste de ma vie.” Une survivante de Jeffrey Epstein affirme avoir regardé les cassettes que le pédophile avait faites de ses amis fortunés ayant des relations sexuelles avec une victime féminine à des fins de “chantage” – et dit qu’elle a toujours des copies cachées.

• La victime d’Epstein, Sarah Ransome, affirme dans une déposition récemment publiée qu’elle a personnellement regardé les sextapes que le financier décédé avait faites de ses amis.
• Elle dit que la vidéo montre deux de ses riches associés ayant des relations sexuelles avec une victime féminine.
• Ransome a déclaré que ces images “me hanteront pour le reste de ma vie”.
• Epstein n’apparaît pas dans la vidéo, ce qui, selon Ransome, montre à quel point il était “intelligent”.
• Ransome affirme avoir des copies de la vidéo qu’elle a stockées dans plusieurs endroits sécurisés en Europe.
• Cette déclaration qui fait l’effet d’une bombe donne un nouvel éclairage à la théorie de longue date selon laquelle Epstein faisait chanter ses riches amis masculins avec des vidéos enregistrées secrètement.

L’une des victimes de Jeffrey Epstein a affirmé qu’il avait fait des enregistrements sexuels de ses amis fortunés – et non seulement elle les a vus, mais elle en a fait des copies.

Et la déposition de Sarah Ransome, récemment publiée, a ravivé les allégations selon lesquelles l’avocat principal Alan Dershowitz était impliqué dans l’abus de jeunes filles mineures.

Ransome a affirmé dans sa déposition prise dans le cadre d’un procès intenté par Virginia Giuffre à Ghislaine Maxwell, ancienne petite amie d’Epstein, qu’elle avait vu des images de deux associés d’Epstein ayant des relations sexuelles avec une victime féminine.

Elle affirme également avoir été forcée à participer à un plan à trois avec Dershowitz et une femme non identifiée.

Dershowitz nie tout abus. Il a déclaré au Daily Beast : “Je vais être très clair : j’ai eu des relations sexuelles avec une femme depuis le jour où j’ai rencontré ma femme.”

“Et pendant toute la période concernée, je n’ai jamais eu aucun contact avec Ransome. Je n’ai jamais eu aucun contact avec qui que ce soit d’autre. Et toutes ces histoires sont inventées.”

Ransome poursuit en affirmant que les images qu’elle a vues “me hanteront pour le reste de ma vie” et que les visages des deux hommes étaient clairement visibles. Elle n’identifie pas ces hommes.

Ransome affirme même avoir des copies qu’elle a stockées dans plusieurs endroits sécurisés en Europe et dit craindre des représailles de la part d’Epstein, même s’il est mort.

Cette déclaration qui fait l’effet d’une bombe donne un nouvel éclairage à la théorie de longue date selon laquelle Epstein faisait chanter ses riches amis masculins avec des vidéos secrètement enregistrées les montrant en train d’avoir des relations sexuelles avec des jeunes filles mineures qu’il leur fournissait.

Ransome, qui est née en Afrique du Sud et a déménagé en Ecosse à l’âge de 14 ans, a été attirée dans la toile d’Epstein par l’un de ses recruteurs après être venu à New York pour devenir mannequin.

Epstein prétendait avoir des relations au FIT, l’école de mode de New York, et Ransome dit qu’il “utilisait mon éducation comme un moyen de vendre mon âme au diable et de devenir une esclave sexuelle pour payer mes études”.

Si le placement à l’université ne s’est jamais concrétisé, le fait de ne pas accepter d’avoir des relations sexuelles avec Epstein aurait conduit ce dernier à refuser de la soutenir, laissant Ransome sans le sou et sans perspective de réussir en tant que mannequin, affirme-t-elle.

Parmi les documents récemment rendus publics figurent des courriels envoyés par Ransome expliquant l’existence des bandes.

Ransome écrit : “Lorsque mon amie a eu des rapports sexuels avec (censuré) et (censuré), des cassettes de sexe ont en fait été filmées à chaque fois par Jeffrey.”

“Dieu merci, elle a réussi à mettre la main sur certaines séquences des cassettes filmées qui montrent clairement les visages de (censuré) et (censuré) ayant des rapports sexuels avec elle.”

Epstein n’apparaît pas dans la vidéo, ce qui, selon Ransome, montre à quel point il était “intelligent”.

L’amie a envoyé à Ransome certaines des séquences “impliquant” les deux hommes et elle écrit qu’elle a vu “de mes propres yeux les preuves de ces actes sexuels”.

Ransome écrit : “Je suis tout à fait disposée à prêter serment et à témoigner devant un tribunal au sujet de ces vidéos sexuelles…. cela vous brisera le cœur en mille petits morceaux lorsque vous regarderez ces images.”

Ransome affirme avoir sauvegardé les séquences sur plusieurs clés USB qu’elle a stockées à divers endroits en Europe.

Une seule autre personne sait où se trouve la vidéo “au cas où il m’arriverait quelque chose avant que la vidéo ne soit publiée”, écrit-elle.

La théorie des cassettes a été alimentée par deux des victimes d’Epstein, Maria Farmer et Giuffre, qui affirment avoir vu une pièce remplie de moniteurs de vidéosurveillance dans le manoir de 65 millions de dollars d’Epstein à New York – dont certains montrant des caméras dans les toilettes.

Lorsque la police a fait une descente dans le manoir d’Epstein en 2019, elle a trouvé des dizaines de cassettes de filles dans une bibliothèque tordue que le financier disgracié conservait.

Maxwell semble avoir admis l’existence des cassettes après avoir été piégé par un journaliste de l’émission 60 Minutes, lui disant : “Je ne sais pas où elles sont.”

Selon la déposition, parmi les hommes avec lesquels Ransome affirme avoir été forcée à avoir des relations sexuelles figure Alan Dershowitz, ancien avocat d’Epstein.

Elle l’a décrit comme “un homme assez âgé, portant des lunettes, assez pâle, au teint pâle”.

Ransome a déclaré : “Pas bien, je suppose, pas bien du tout. La peau pâteuse, ridée. Je n’ai pas – j’ai essayé de faire le moins d’attention possible à lui.”

On a demandé à Ransome si elle avait vu du sang couler du pénis de Dershowitz – elle a répondu non.

Ransome a déclaré qu’elle “ne ravissait pas son corps” et qu’elle “n’a pas fait la moue” en le voyant nu. Elle a ajouté : “J’essayais de fermer les yeux et d’en finir pour pouvoir rentrer chez moi et regarder la télévision, vraiment.”

En réponse, Dershowitz a déclaré : “Je veux que le FBI enquête sur moi, sur tous ceux qui m’ont accusé et sur les avocats. Et j’espère que cela se produira quand même. Peut-être que la révélation de ces documents amènera le FBI à ouvrir une enquête pour parjure et à engager des poursuites impliquant à la fois les accusateurs et les avocats, ainsi que de nombreuses personnes qui se sont enrichies grâce à ces dossiers.”

Ransome a déclaré avoir été recrutée par l’un des associés d’Epstein qu’elle a rencontré dans un club de rock.

Racontant sa première rencontre avec le financier, elle a déclaré qu’ils étaient allés au cinéma avec dix autres filles et que, peu après, il l’avait invitée sur son île.

Dans l’avion, elle l’a vu avoir des relations sexuelles avec l’une de ses autres filles et, peu après, on a demandé à Ransome de faire des massages sexuels à Epstein, devenant ainsi l’une des filles mises en “rotation” pour lui.

Dès qu’elle partait, sa maquerelle Ghislaine Maxwell faisait venir une autre fille pour qu’Epstein ait des relations sexuelles avec elle, a déclaré Ransome dans sa déposition.

Ransome a qualifié Maxwell de “monstre”, de “brute” qui était “très dictatoriale”.

Selon Ransome, il était évident qu’elle “menait la barque” dans l’opération d’Epstein.

Lors d’un voyage de retour en Afrique du Sud en 2007, Epstein et Maxwell ont lancé un “ultimatum” à Ransome : elle devait ramener son poids à 40 kg ou ils ne la reverraient jamais.

Maxwell “me harcelait énormément à propos de mon poids”, dit Ransome.

Ransome, qui voulait absolument entrer au FIT (Fashion Institute of Technology), a suivi le régime Atkins sur les conseils d’Epstein, même si ce régime a fait des ravages dans son corps.

Parmi les documents rendus publics figure une photo de Ransome prise sur l’île privée d’Epstein aux Caraïbes, Little St James.

Elle déclare dans sa déposition : “C’était moi quand j’étais nue, en fait, et j’avais une serviette autour de moi. Je pense donc que Jeffrey venait de me faire un massage, car j’étais nue sous la serviette.”

Interrogée sur d’autres photos similaires où elle porte une serviette et sourit, Ransome a répondu : “Vous pouvez dire que j’ai l’air vraiment, vraiment heureuse d’être sortie de là…”

D’autres photos publiées avec les documents montrent Maxwell souriant alors qu’elle vérifie son téléphone sur l’île d’Epstein.

Epstein est également vu assis sur le haut d’un quad tout en regardant l’appareil photo.

Ransome n’était pas l’une des victimes dont le témoignage a permis de condamner Maxwell lors de son procès l’année dernière.

Mais elle a pris la parole lors du prononcé de la sentence et a déclaré que la mondaine britannique lui avait donné l’impression d’être un “jouet sexuel” pour le plaisir d’Epstein.

Maxwell, 60 ans, purge actuellement une peine de 20 ans de prison dans une prison fédérale à Tallahassee, en Floride.

Epstein s’est pendu en prison à New York en 2019 alors qu’il attendait son procès pour des accusations de trafic sexuel. Il avait 66 ans.

Les documents faisaient partie de dizaines de documents qui ont été descellés au fur et à mesure et qui proviennent d’un procès en diffamation intenté par Virginia Giuffre, l’accusatrice du prince Andrew, contre Maxwell.

Virginia Giuffre, aujourd’hui âgée de 39 ans, avait initialement affirmé qu’elle avait été forcée d’avoir des relations sexuelles avec le professeur de droit de Harvard, M. Dershowitz, mais elle a fait marche arrière le mois dernier en déclarant qu’elle s’était peut-être trompée sur son identité.

“J’ai longtemps cru que j’avais été vendue par Jeffrey Epstein à Alan Dershowitz. Cependant, j’étais très jeune à l’époque et l’environnement était très stressant et traumatisant”, a-t-elle déclaré dans un communiqué.

“Je reconnais maintenant que j’ai peut-être fait une erreur en identifiant M. Dershowitz.”

Mme Giuffre, qui vit aujourd’hui en Australie, a accepté d’abandonner le procès en diffamation qu’elle avait intenté à M. Dershowitz en affirmant qu’il l’avait calomniée en disant qu’elle mentait.

Maxwell a réglé le procès mais, suite à des demandes des médias, des documents précédemment scellés ont été rendus publics.

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Source : Daily Mail – Traduit par Anguille sous roche