Barack Obama propose des « modifications » à l’anonymat en ligne lorsque les gens sont « grossiers, odieux, cruels ou mentent »


L’ancien président a suggéré de faire dépendre l’anonymat des circonstances et de ce que les gens disent.

Le président Barack Obama a suggéré que l’accès des gens à l’anonymat en ligne dépende du fait qu’ils soient “impolis, odieux, cruels ou menteurs”.

M. Obama a fait ces commentaires lors d’une conversation avec Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef de The Atlantic, dans le cadre de la conférence “Disinformation and Erosion of Democracy”.

Plus tôt dans la conférence, M. Obama avait affirmé être “proche d’un absolutiste du Premier amendement” et M. Goldberg lui a demandé comment il s’y prendrait, lui qui se décrit comme un absolutiste du Premier amendement, pour réglementer les sociétés de médias sociaux “afin de s’assurer qu’elles ne privilégient pas la colère, la division et la polarisation par le biais de leurs algorithmes”.

Obama a cité “la question de l’anonymat” dans sa réponse et a commencé par la présenter comme une question de distinction entre les robots et les humains. Cependant, il a poursuivi en suggérant que l’anonymat en ligne devrait être modifié pour cibler les personnes qui s’engagent dans des discours qu’il n’approuve pas :

“Dans certaines circonstances, il est important de préserver l’anonymat […] afin qu’il y ait un espace dans les sociétés répressives pour discuter des problèmes, mais comme nous l’avons tous appris, il est beaucoup plus difficile d’être grossier, odieux, cruel ou de mentir lorsque quelqu’un sait que vous mentez et sait qui vous êtes, et je pense qu’il peut y avoir des modifications qui peuvent être apportées.”

M. Obama n’a pas expliqué comment il serait possible de préserver l’anonymat dans certaines circonstances tout en apportant des modifications lorsque les utilisateurs s’engagent dans des catégories de discours qu’il n’approuve pas. Il n’a pas non plus précisé qui déciderait des circonstances qui déterminent quand il est important de préserver l’anonymat. Toutefois, lors de la discussion sur la conception des produits des médias sociaux, M. Obama a soutenu l’idée que les plateformes relèvent de la compétence des inspecteurs fédéraux.

Alors qu’Obama se présente comme proche d’un absolutiste du Premier Amendement, il a précédemment appelé à une régulation des Big Tech pour freiner “les mensonges fous et les théories du complot” – une proposition qui semble se frotter au Premier Amendement.

Et si la censure ou la suppression de contenu par des entreprises privées ne constitue pas une violation technique du premier amendement, elle va à l’encontre du principe de liberté d’expression. Obama soutient cette censure privatisée et a demandé aux plateformes internet de réduire l’influence des groupes haineux.

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Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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