Le General Medical Council du Royaume-Uni va restreindre ce que les médecins peuvent dire en ligne


Une nouvelle mise à jour du serment d’Hippocrate.

Le General Medical Council du Royaume-Uni a mis à jour le serment d’Hippocrate afin de refléter l’époque actuelle de la censure. La version actualisée interdira aux médecins de diffuser des “informations erronées” en ligne.

“La bonne pratique médicale est le socle qui permet de guider la pratique éthique et d’aider les médecins à fournir les meilleurs soins possibles dans un monde où la médecine est de plus en plus complexe”, a déclaré Charlie Massey, PDG du GMC, via The Telegraph.

“Il existe de nombreuses preuves des dommages que les mauvaises cultures sur le lieu de travail peuvent causer à la sécurité des patients et, en fin de compte, à la capacité du Royaume-Uni à conserver les professionnels de la santé dont il a besoin.

Les cultures toxiques peuvent également se propager en ligne, sapant la confiance du public dans la profession médicale.”

“Nous avons reçu des commentaires selon lesquels les médecins veulent plus de clarté sur l’utilisation des médias sociaux. Nous avons déjà clairement indiqué que les médecins doivent être honnêtes et dignes de confiance dans leurs communications, et nous soulignons maintenant que cela s’applique à toutes les formes de communication. Les principes restent les mêmes, que la communication soit écrite, orale ou via les médias sociaux”, a-t-il ajouté.

Le projet de lignes directrices interdit également aux médecins de discuter de sujets qui ne relèvent pas de leur expertise.

Il indique qu’ils doivent “être honnêtes et dignes de confiance … indiquer clairement les limites de leurs connaissances… [et] faire des vérifications raisonnables pour s’assurer que toute information que vous donnez n’est pas trompeuse”.

Les nouvelles orientations mettent également en garde contre le trolling.

“Vous ne devez pas abuser, discriminer, intimider, exploiter ou harceler qui que ce soit, ni tolérer un tel comportement de la part des autres. Cela s’applique à toutes les interactions, y compris sur les médias sociaux et les sites de mise en réseau”, indique le projet de lignes directrices.

L’utilisation des médias sociaux par les médecins est devenue controversée au cours de la pandémie, certains s’en servant pour exprimer leur frustration face aux blocages, promouvoir les traitements Covid qui ont été jugés inefficaces par les organismes de santé publique, et affirmer que les vaccins ne fonctionnent pas.

En décembre dernier, un juge a statué que le Medical Practitioners Tribunal Service avait commis une erreur en interdisant à un médecin accusé de diffuser des informations erronées sur Covid de discuter de ces sujets sur les médias sociaux.

Outre l’interdiction faite aux médecins de diffuser des informations erronées en ligne, la version actualisée du serment d’Hippocrate stipule que les médecins ont le devoir “d’agir, ou d’aider les autres à agir, s’ils ont connaissance d’intimidation, de harcèlement ou de discrimination sur le lieu de travail, ainsi qu’une tolérance zéro pour le harcèlement sexuel”.

Lire aussi : Les discours en ligne sont visés au niveau des États

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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