Des ingénieurs créent un sol auto-arrosant qui pourrait révolutionner l’agriculture


Cela pourrait réduire l’utilisation de l’eau dans l’agriculture car les sécheresses et les vagues de chaleur dans le monde entier augmentent à un rythme alarmant.

Alors que les vagues de chaleur et les sécheresses augmentent à un rythme alarmant dans le monde entier, il n’a jamais été aussi important de réduire l’utilisation de l’eau dans l’agriculture.

Les ingénieurs de l’université du Texas à Austin ont créé un nouveau type de sol qui pourrait révolutionner l’agriculture en contribuant à résoudre le problème croissant de la sécheresse et en rendant cultivables des terres jusqu’alors inhospitalières.

Le sol « auto-arrosant » peut extraire l’eau de l’air et la distribuer aux plantes, ce qui facilite la poursuite du cycle de récolte.

L’étude a été publiée dans ACS Materials Letters.

Comment cela fonctionne-t-il ?

L’équipe d’ingénieurs a créé un système d’irrigation atmosphérique qui utilise des gels super-absorbants pour récupérer l’eau de l’air. Les gels extraient l’eau de l’air pendant les périodes humides de la nuit, et lorsque le jour se réchauffe et que le sol est chauffé à une température spécifique, les gels contenant de l’eau libèrent l’eau et son contenu, la rendant ainsi accessible aux plantes.

Le sol distribue l’eau, l’envoyant aux plantes et une partie à l’air, ce qui augmente l’humidité. Ainsi, cela crée un cycle de récolte qui soutient le sol par lui-même.

Différentes expériences ont été menées

Les ingénieurs ont mené des expériences sur le toit du bâtiment du centre d’enseignement de l’ingénierie de l’école Cockrell à l’UT Austin. Les expériences ont montré que le sol d’hydrogel soutenait mieux l’eau que les sols sableux et qu’il en fallait beaucoup moins pour faire pousser les plantes.

Dans l’une des expériences, qui a duré quatre semaines, on a constaté que le sol conservait environ 40 % de l’eau dont il avait besoin au départ, alors que le sol sableux n’avait plus que 20 % de son eau après sept jours.

L’autre expérience consistait à planter des radis dans les deux types de sol. Le sol d’hydrogel a maintenu les radis en vie même s’il n’a pas été arrosé pendant 14 jours, à l’exception de l’arrosage initial qui a été administré pour que les plants s’installent.

En revanche, dans un sol sableux, les radis n’ont pas eu cette chance. Même s’ils ont été irrigués plusieurs fois pendant les quatre premiers jours, aucun d’entre eux n’a survécu plus de deux jours après l’arrosage initial dans le sol sableux.

La recherche est remarquable : les ingénieurs envisagent plusieurs autres applications où le sol d’hydrogel peut être utilisé, du refroidissement des panneaux solaires à l’élargissement de l’accès à l’eau potable.

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Source : Interesting Engineering – Traduit par Anguille sous roche


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