Un rapport du BMJ recommande des “interventions comportementales” pour “réduire l’hésitation vaccinale due à la désinformation sur les médias sociaux”


Ces interventions consistent notamment à renforcer la visibilité des “informations fiables sur la santé” et à faire en sorte que les entreprises de médias sociaux soient “plus proactives face à la prolifération de la désinformation sur leurs sites”.

Le BMJ n’est pas l’abréviation de “Behavioral Medical Journal” (Journal médical comportemental), mais il pourrait tout aussi bien l’être.

Cette publication, qui appartient à la British Medical Association, étudie aujourd’hui comment déployer rien de moins que des “interventions comportementales” pour réduire l'”hésitation vaccinale”.

Et l’article ne s’arrête pas aux arguments médicaux. L’hésitation est ici spécifiquement liée à la “désinformation” véhiculée par les médias sociaux.

Les recommandations ne diffèrent pas beaucoup de celles que les filiales sociales de Big Tech incluent depuis des années dans leurs politiques – et ces “lignes directrices” ont probablement été préparées dans la même cuisine, si l’on peut dire.

Il s’agit notamment d’accroître la visibilité des “informations fiables sur la santé” et de renforcer la “pro-action” sur ces plateformes “face à la prolifération de la désinformation”.

Tout d’abord, les auteurs de l’article cherchent à définir la manière dont les médias sociaux affectent les campagnes de vaccination. Le point de vue est en fait entièrement négatif, affirmant que cet effet se résume à de la désinformation.

Après avoir évoqué du bout des lèvres le rôle joué par les préoccupations réelles en matière de sécurité dans la faible participation aux campagnes de vaccination, le BMJ revient instantanément sur le danger que représente l’hésitation.

Il y a donc eu un “retour de la rougeole” ces derniers temps. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’en est servie, entre autres, pour émettre un “décret” extrême à l’intention du monde entier : l’hésitation en matière de vaccination est “l’une des plus grandes menaces pour la santé mondiale”, selon l’OMS.

Alors que l’article fait état de préoccupations concernant la vaccination en général, y compris les vaccins utilisés et testés depuis des décennies, le vaccin Covid, très controversé, finit par faire son apparition.

Il est mentionné comme le point où cette “hésitation” générale a pris de l’ampleur, les médias sociaux étant à blâmer, plutôt que la nature douteuse de ces vaccins particuliers.

Passons maintenant aux “solutions”, en particulier celles basées sur des méthodes d’intervention comportementale, ou disons, de “reprogrammation”.

Voici ce que le BMJ appelle les approches comportementales standard : encourager la vaccination en “(incluant) la vaccination obligatoire et la réglementation pour les professionnels de la santé, les incitations, les campagnes de communication sur la santé publique, et l’engagement de leaders de confiance”.

Ne vous sentez pas mal si l’expression “campagne orchestrée” vous vient à l’esprit lorsque vous lisez que le BMJ mentionne l’information “pré-bunking” comme l’un des moyens de traiter ce problème qu’il a lui-même créé. Les adeptes du “pre-bunking” apparaissent maintenant un peu partout.

Et il n’y a pas que les virus qui peuvent être inoculés, il y a aussi l’inoculation manipulatrice contre la prise en compte de toutes les informations disponibles.

Le BMJ précise : “Parmi les autres types d’intervention, on peut citer la mise en garde (‘inoculation’) contre les tactiques de manipulation, l’utilisation d’une exposition non nocive comme outil d’identification de la désinformation et l’utilisation d’invites à la précision pour inciter les gens à examiner la véracité des informations qu’ils s’apprêtent à partager sur les plateformes de médias sociaux, sans les empêcher de les publier.”

Lire aussi : Le projet de « changement de comportement » des CDC visait les détracteurs des vaccins et était financé par Pfizer et « l’Unité de réponse à la désinformation » de New York

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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