Un autre groupe financé par Soros pousse les plateformes de médias sociaux à censurer la « désinformation » électorale


La saison électorale battra bientôt son plein. Et les demandes de censure aussi.

Une organisation sous l’égide financière du milliardaire George Soros est en train de monter une tentative effrontée de mettre en place une limite périlleuse à la liberté d’expression sur la place publique numérique américaine. Aujourd’hui, les lignes de combat sont tracées avec Common Cause, un groupe financé par Soros, qui se vante allègrement d’avoir réussi à nouer une alliance puissante avec Big Tech pour lutter contre la « désinformation » électorale.

Expliquant ses tactiques dans un récent communiqué de presse intitulé « Election Disinformation in 2022 and What We Learned for 2024 » (Désinformation électorale en 2022 et ce que nous avons appris pour 2024), Common Cause a magistralement révélé sa contradiction ironique : un groupe professant être un champion de la démocratie tout en plaidant vigoureusement pour des restrictions de la liberté d’expression.

La dernière fois que les plateformes de médias sociaux ont poussé à la censure liée aux élections, nous savons tous ce que cela a donné.

Fière de son appel aux grandes entreprises technologiques pour qu’elles suppriment les contenus politiques qu’elles désapprouvent, Common Cause a exposé sa stratégie de lutte contre la liberté d’expression, affirmant que la « menace permanente de la désinformation électorale » nécessitait de faire taire certaines voix sur Twitter et Facebook.

Le groupe a proposé un calendrier pour modérer et réduire le discours en ligne, en se concentrant particulièrement sur la suppression de ce qu’il estime être de « fausses déclarations » deux mois avant une élection, et a fait preuve d’un parti pris flagrant en accusant à plusieurs reprises les Républicains de véhiculer des contre-vérités électorales.

Dans ce document, le groupe pointe du doigt l’événement du 6 janvier comme preuve de préoccupations déplacées en matière d’intégrité électorale, en l’attribuant à la désinformation de la droite.

Common Cause explique en détail comment elle a unilatéralement signalé et supprimé la prétendue “désinformation électorale” sur les plateformes de médias sociaux, sans se soucier du principe d’ouverture du discours.

Bien qu’elle se vante d’avoir influencé les actions des grandes entreprises technologiques pour l’instant, Common Cause fait remarquer de manière inquiétante que ces plateformes doivent encore accroître leurs efforts de censure en prévision des futures élections, suggérant de manière glaçante que la censure actuelle ne devrait être que la partie émergée de l’iceberg.

Elon Musk s’est engagé à engager des poursuites contre les ONG financées par le philanthrope George Soros, affirmant qu’elles violent les droits à la liberté d’expression. Cela fait suite au dépôt par Musk d’une plainte contre le Center for Countering Digital Hate (CCDH), alléguant que l’organisation diffuse des informations inexactes et trompeuses sur le contenu X dans le but de faire fuir les annonceurs par le biais d’une « campagne de peur » manipulatrice.

Lire aussi : L’ONU met en place une « armée numérique » pour lutter contre ce qu’elle appelle la « désinformation mortelle »

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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