Le spectacle absurde de Miss Pays-Bas remportée par un homme montre que les femmes sont effacées

Après avoir appris que la nouvelle Miss Pays-Bas est un homme biologique nommé Rikkie Valerie Kollé, Maureen Callahan, dans le Mail, déclare que nous pouvons « ajouter les concours de beauté à la liste des espaces féminins qui ne sont plus, eh bien, des espaces féminins ». En voici un extrait.

Prochaine étape pour Kollé : le concours Miss Univers, désormais détenu par Anne Jakrajutatip, magnat des affaires thaïlandais transgenre.

Et nous, les femmes biologiques, sommes censées applaudir, être exaltées par ce dernier vol.

Regardez les visages des finalistes.

Plus d’une ont l’air d’être sous le choc. À juste titre. Les femmes qui participent à des concours de beauté s’attendent à perdre – contre une autre femme. Mais contre un homme biologique ? Qui a envahi un autre événement qui, de par sa fondation et son énoncé de mission, est réservé aux femmes ? …

On peut affirmer sans risque de se tromper que plus de femmes que d’autres seront scandalisées par le couronnement d’un homme biologique en tant que reine de beauté – un objectif final, quoi qu’on en pense, qui demande du temps, de l’argent, des sacrifices et de la discipline. …

S’exprimer, c’est, nous le savons bien, se faire traiter de TERF – une soi-disant « féministe radicale trans-exclusive » – ou de bigot.

Ce n’est qu’une autre tactique d’intimidation misogyne.

Vraiment : Assez. La victoire de Miss Pays-Bas vient couronner une semaine de plus au cours de laquelle on a dit aux femmes que leur système biologique n’était pas unique.

C’en est assez des simagrées et de la soumission à une toute petite partie de la population déterminée à faire honte aux femmes biologiques en les excluant du sport, des sororités, des espaces tels que les refuges et les prisons réservées aux femmes. Ils sont déterminés à effacer et à coopter la féminité.

L’accouchement ? Il n’est plus réservé aux femmes.

Allaitement maternel ? Comment osons-nous.

La biologie ? Une simple construction, mes chéris.

Au cas où nous ne le saurions pas, les femmes ne sont pas les seules à avoir leurs règles. Le terme approprié est « menstruateur », selon la fondatrice d’une société de tampons qui a parlé à une Gayle King obséquieuse la semaine dernière de « l’ère de la transphobie » et du fait d’être « une marque qui inclut fièrement le genre ».

Quelle plaisanterie ! Parlons-en lorsque des hommes biologiques expriment le désir profond d’être ménopausés.

Encore plus, rien que la semaine dernière : Les professionnels de la santé sont désormais invités à utiliser les termes « trous frontaux » ou « trous bonus » au lieu de « vagins ».

Puis-je demander : où en sommes-nous en ce qui concerne les termes alternatifs, non spécifiques au genre, pour désigner les pénis ? Les testicules ?

Comment appellerons-nous désormais le cancer de la prostate ou le cancer des testicules ?

Pourquoi ne sommes-nous pas aussi acharnés à nier l’anatomie masculine ou les maladies qui, en raison de la biologie, n’affectent que les hommes ?

En voici une autre : L’allaitement maternel devient « l’allaitement thoracique ».

Selon une annonce faite la semaine dernière par les Centres de contrôle des maladies, les hommes biologiques peuvent et doivent être encouragés à « nourrir leur poitrine » les nourrissons et les bébés, même si les hormones nécessaires pour induire cette décharge non naturelle peuvent, selon la FDA, « passer dans le lait maternel en petites quantités et peuvent parfois donner aux bébés un rythme cardiaque irrégulier ».

Voilà où nous en sommes. Même les besoins et la sécurité des nourrissons ne passent pas avant les désirs des activistes transgenres.

Lire aussi : De la naissance d’un homme… à la reine des montagnes : Une cycliste transgenre remporte la victoire dans une course féminine d’élite, suscitant une nouvelle colère à l’égard des règles du sport concernant les transgenres

Source : The Daily Sceptic – Traduit par Anguille sous roche