Elon Musk est « très confiant » au sujet de l’atterrissage sur Mars de SpaceX en 2026
Elon Musk a remarqué que le développement du vaisseau spatial SpaceX n’avance pas aussi vite qu’il l’avait espéré.
Le PDG de SpaceX Elon Musk s’est dit « très confiant » que sa société spatiale réussira à envoyer des humains sur Mars d’ici 2026 – ajoutant que l’exploit sera possible « dans environ six ans », lors d’une cérémonie de remise de prix diffusée sur le web à Berlin, en Allemagne.
« Si nous avons de la chance, peut-être dans quatre ans », a déclaré M. Musk lors de la retransmission. « Nous voulons y envoyer un véhicule sans équipage dans deux ans. »
Elon Musk « très confiant » dans la mission SpaceX à destination de Mars en 2026
L’objectif ambitieux de Musk pour 2026 est en phase avec ce qu’il a dit précédemment lors du Congrès international d’astronautique en septembre 2016 – quand il a laissé entendre que « si les choses se passent super bien », mettre des humains sur Mars « pourrait être un peu dans le délai de 10 ans ».
« Je ne veux pas dire que c’est à ce moment-là que cela se produira – il y a énormément de risques », a déclaré Musk lors de l’événement de 2016.
Musk clarifie la chronologie de SpaceX Mars lors de la cérémonie de remise des prix
Cette nouvelle est arrivée alors qu’Elon Musk a reçu un prix du géant des médias Axel Springer mardi, après quoi il a eu l’occasion de proposer une interview complète sur des sujets allant de l’espace à l’IA, et de Tesla à la sous-population, selon les rapports de Tech Crunch.
Musk a commencé par parler des plans de SpaceX pour Mars, en précisant les délais de développement pour le voyage vers la planète rouge avec le vaisseau spatial, la très attendue nouvelle génération de vaisseaux spatiaux qui doit effectuer un test à haute altitude vendredi 4 décembre.
Un vaisseau spatial entièrement réutilisable pourrait réduire les coûts de vol
Contrairement à la collection de fusées Falcon Heavy et Falcon 9 de SpaceX, dont nous savons qu’elles sont partiellement réutilisables, l’objectif de Musk est de faire en sorte que le Starship soit réutilisable à 100 %.
Ce serait la première fusée de ce type – ressemblant en pratique à un avion commercial, puisqu’elle aura des délais d’exécution courts entre les vols.
Une fois testée et activée, le seul coût important pour les vols du Starship sera le carburant, rapporte CNBC.
Musk note que les progrès du Starship sont en retard sur le calendrier initial
La chronologie d’Elon Musk suit la période des orbites relativement synchronisées que partagent la Terre et Mars une fois tous les 26 mois. Bien que le calendrier cosmique soit clair, Elon Musk lui-même a exprimé sa déception quant au développement du vaisseau spatial, affirmant qu’il n’évolue pas aussi vite qu’il l’avait espéré lors du lancement du premier prototype de fusée en septembre 2019.
Lors de son dévoilement, M. Musk a déclaré que le vaisseau pourrait atteindre l’orbite en mars 2020, mais que SpaceX avait repoussé le premier vol orbital à 2021. Musk a également déclaré que le Starship pourrait emmener des gens dans l’espace cette année, mais il a ensuite admis que la fusée avait de nombreuses étapes – impliquant des « centaines de missions » avant que cela ne devienne une réalité.
SpaceX prévoit d’effectuer un vol d’essai à 15 000 mètres vendredi
Pour l’instant, la priorité absolue de SpaceX est le développement du Starship – ce qui est le cas depuis que la firme a lancé deux astronautes de la NASA lors de sa première mission avec équipage. En juin, Musk a écrit un courriel à l’ensemble de l’entreprise pour demander instamment au programme Starship d’accélérer « de façon spectaculaire et immédiate », rapporte CNBC.
Depuis lors, SpaceX a effectué deux vols d’essai de prototypes de vaisseaux spatiaux de 152,4 mètres et la société se prépare à faire voler le vaisseau à 15 000 km pour la première fois le vendredi 4 décembre.
Source : Interesting Engineering – Traduit par Anguille sous roche
Mais pourquoi vouloir continuer avec un vaisseau à propulsion classique, il serait grand temps pour Elon Musk de s’intéresser à de nouvelles technologies comme le moteur à plasma ou l’antigravité ou que sais-je encore.
De la fiction à la réalité il n’y a qu’un pas.
Max