La première viande de « poulet » cultivée en laboratoire au monde approuvée à Singapour


La « viande » ne provient pas d’animaux abattus, ni de plantes.

L’Agence alimentaire de Singapour a autorisé l’entreprise américaine Eat Just à commencer à vendre sa viande de « poulet » cultivée en laboratoire dans le pays.

L’entreprise a déclaré qu’elle allait d’abord les proposer sous forme de nuggets de poulet, mais aucune date précise ni aucun nom de restaurant n’ont été fournis pour l’endroit où elles apparaîtront. Bien qu’il soit dit qu’un seul restaurant vendra le produit jusqu’à présent.

L’espoir est de pouvoir éventuellement se diversifier et vendre le produit à de nombreux restaurants et épiceries.

Cette nouvelle s’inscrit dans une tendance à la hausse des alternatives à la viande, d’autres entreprises créant des fausses viandes par bio-impression 3D ou en utilisant des options à base de plantes. L’option de Eat Just, approuvée par le gouvernement singapourien, est cependant présentée comme une « première mondiale ».

Aucun poulet n’a été tué pour créer les faux-poulets de Eat Just. Au lieu de cela, la société a utilisé une méthode révolutionnaire d’utilisation des cellules musculaires animales.

Les cellules sont prélevées sur l’animal par des méthodes qui comprennent des biopsies, elles sont ensuite cultivées, transférées dans un bioréacteur, nourries avec un certain nombre de protéines, d’acides aminés, de minéraux, de sucres, de sel et d’autres nutriments avant d’être récoltées à la bonne densité.

L’entreprise, qui est également spécialisée dans les substituts d’œufs et de viande, lancera son produit à Singapour sous la marque GOOD Meat.

Elle a qualifié cette initiative de « percée pour l’industrie alimentaire mondiale » et espère que d’autres pays suivront l’exemple de Singapour.

Il s’agit d’une avancée pour Singapour, un pays qui importe environ 90 % de ses denrées alimentaires, un secteur qui a été fortement touché par la pandémie COVID-19.

Pour minimiser ces impacts et aider la planète, Singapour a lancé une initiative appelée « 30 by 30 », qui espère voir 30 % de l’approvisionnement alimentaire du pays produit localement d’ici 2030.

Lire aussi : Une entreprise dévoile le premier steak sans viande imprimé en 3D

Source : Interesting Engineering – Traduit par Anguille sous roche


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1 réponse

  1. Max Planc dit :

    “percée pour l’industrie alimentaire mondiale”, je serais curieux de savoir si un animal mangerait cette chose.

    Quel est leur dessein, préparer les missions spatiales futures ?

    A défaut d’avoir gouté je me contenterais des rations de l’armée pour l’instant.

    Max

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