Judicial Watch demande à la Cour suprême de confirmer la décision de la Cour exigeant que Clinton témoigne sous serment au sujet de ses courriels


Le groupe de surveillance conservateur Judicial Watch a annoncé qu’il avait déposé une demande de certiorari auprès de la Cour suprême des États-Unis, lui demandant de confirmer une décision de justice exigeant qu’Hillary Clinton témoigne sous serment au sujet de ses courriels.

L’année dernière, un tribunal fédéral a ordonné une déposition d’Hillary Clinton sur ses courriels et ses dossiers d’attaques de Benghazi en réponse à une poursuite judiciaire en vertu de la loi sur la liberté d’information qui avait été déposée par Judicial Watch.

Les avocats d’Hillary Clinton ont immédiatement déposé un appel d’urgence pour arrêter son témoignage par e-mail ordonné par le tribunal.

L’équipe d’Hillary Clinton a déposé un mandat d’arrêt d’urgence pour éviter de témoigner et la Cour d’appel de Washington lui a accordé un sursis en août.

Judicial Watch refuse de faire marche arrière et porte maintenant le combat devant la Cour suprême des États-Unis.

Judicial Watch a annoncé aujourd’hui qu’il a déposé une requête en bref de certiorari auprès de la Cour suprême des États-Unis, lui demandant de relever son défi contre une ordonnance de la cour d’appel exemptant Hillary Clinton de témoigner sous serment au sujet de ses courriels. Judicial Watch soutient que la cour devrait entendre sa cause parce que la Cour d’appel américaine pour le circuit du District de Columbia a commis une erreur en accordant à Clinton un traitement spécial injustifié qui est en contradiction à la fois avec les précédents de la Cour suprême et les précédents des autres cours d’appel, y compris la sienne.

Comme l’affirme Judicial Watch dans sa requête en bref de certiorari, accorder à Clinton ce traitement extraordinaire va à l’encontre du propre précédent du Circuit du District de Columbia, plus récemment dans l’affaire Michael Flynn, qui, contrairement à Clinton, s’est vu refuser le recours en mandamus.

Judicial Watch soutient également que la décision de la cour d’appel permettant à Hillary Clinton d’éviter de témoigner porte gravement atteinte au Freedom of Information Act :

En effet, elle élimine toute découverte des actions des fonctionnaires ou des employés de l’agence autres que les agents de la FOIA – en empêchant tout fonctionnaire ou employé de l’enquête qui pourrait être moins qu’honnête avec les agents de la FOIA ou qui pourrait chercher à dissimuler des documents de l’agence aux agents de la FOIA pour empêcher leur divulgation au public, entre autres choses qui sont clairement pertinentes pour la bonne foi d’une agence à répondre aux demandes de la FOIA.

« Aucun tribunal ne devrait porter atteinte à la loi sur la liberté de l’information et à l’État de droit en accordant à Hillary Clinton une protection spéciale contre l’obligation de témoigner au sujet de ses courriels », a déclaré le président de Judicial Watch, Tom Fitton. « La Cour suprême devrait mettre la politique de côté et affirmer qu’Hillary Clinton n’est pas au-dessus des lois. »

Vous pouvez soutenir Judicial Watch et Tom Fitton en cliquant ici.


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