La pandémie a rendu les Américains encore plus paresseux

Lorsque la pandémie s’est déclarée, beaucoup espéraient qu’elle inciterait les Américains à relever un défi mondial grandiose, du genre de celui qui n’avait pas été relevé depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Au lieu de cela, elle les a juste rendus encore plus paresseux.

De nouvelles données des CDC montrent qu’un quart des adultes américains ne sont même pas assez actifs pour protéger leur santé. Malgré toutes les Peloton vendues au cours des deux dernières années, des millions d’Américains continuent apparemment à mener un mode de vie sédentaire qui serait encore plus nocif pour la santé que le tabagisme.

Les plus grandes concentrations d’adultes paresseux se trouvent dans le sud des États-Unis et à Porto Rico (régions qui sont également les plus pauvres par habitant aux États-Unis).

Voici plus d’informations de Bloomberg :

Deux ans après le début d’une pandémie qui a normalisé le travail à domicile et déplacé de nombreuses rencontres sociales en ligne, de nouvelles données des Centers for Disease Control montrent que de nombreux Américains étaient des patates de canapé bien avant le Covid-19.

Un quart des adultes américains ne sont pas assez actifs pour protéger leur santé, selon une étude des CDC menée de 2017 à 2020. L’agence a publié jeudi une carte montrant que Porto Rico et les États du Sud avaient la plus forte prévalence d’inactivité, suivis du Midwest, du Nord-Est et de l’Ouest. Le Colorado, l’Utah, Washington et le Vermont étaient les États les plus actifs.

“Une activité physique suffisante pourrait prévenir un décès prématuré sur dix”, a déclaré Ruth Petersen, directrice de la Division de la nutrition, de l’activité physique et de l’obésité des CDC, dans un communiqué. Les avantages pour la santé comprennent un meilleur sommeil, une baisse de la pression artérielle et de l’anxiété, ainsi qu’une réduction du risque de maladie cardiaque et de plusieurs cancers.

À partir des données des CDC, BBG a créé une carte montrant le pourcentage de la population classée comme “sédentaire”.

Les CDC ont recueilli ses données par le biais d’une enquête téléphonique (toujours en cours) appelée Behavioral Risk Factor Surveillance System. De nouvelles données sont communiquées régulièrement. Les enquêteurs ont été formés pour classer toute activité – même la marche au travail ou sur le terrain de golf – comme activité physique qualifiée.

Quant à savoir ce qui pourrait être à l’origine des disparités régionales illustrées sur la carte ci-dessus, les CDC supposent que “les disparités… sont exacerbées par un manque de lieux ‘sûrs et pratiques’ pour l’activité physique dans certains quartiers…. recherche a montré que le revenu, l’éducation et la race sont corrélés à l’accès aux espaces verts dans les zones métropolitaines américaines”.

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Source : Zero Hedge – Traduit par Anguille sous roche