Le Pentagone paie le chercheur qui a qualifié de « désinformation » l’histoire du portable de Hunter Biden

Un nouveau contrat lui a été attribué.

Le Pentagone a récemment attribué un contrat à une société de technologie dirigée par Lisa Kaplan, éminente spécialiste de la « désinformation ».

Mme Kaplan a fait l’éloge de la décision controversée prise par Twitter en 2020 de censurer l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden. Selon elle, cette décision était une étape nécessaire dans la lutte contre la propagation des fausses nouvelles. Cette perspective controversée a soulevé plusieurs inquiétudes quant à la violation des droits des citoyens à la liberté d’expression et à l’accès à l’information.

Selon le Washington Free Beacon, un contrat de 72 321 dollars a été accordé à la société de Mme Kaplan, une transaction qui a attiré l’attention compte tenu du soutien antérieur de Mme Kaplan à la censure. Cet accès aux services de suivi de la désinformation étrangère a été accordé par le ministère de la défense, en plus d’un contrat de 49 328 dollars conclu l’année dernière pour développer un outil d’apprentissage automatique destiné à « atténuer » la désinformation.

À une époque où le champ de bataille de l’information et des nouvelles est sans cesse contesté, le cabinet de M. Kaplan, LCK Strategies, a été sollicité. Cependant, cela crée un dilemme pour ceux qui défendent les principes de la liberté d’expression et de l’anti-censure. Pour eux, l’approbation initiale par Mme Kaplan de la censure par Twitter de l’histoire de l’ordinateur portable de Hunter Biden suscite des inquiétudes quant à l’impartialité et à la crédibilité de son travail pour le Pentagone.

Ironiquement, il a été prouvé plus tard que l’histoire de Hunter Biden, que Mme Kaplan avait qualifiée de désinformation, était bel et bien authentique. D’abord qualifiée de fausse nouvelle par les médias, elle a ensuite été censurée par Twitter et Facebook.

Cela a soulevé de sérieuses questions sur l’implication des entreprises technologiques dans la fonction délicate et critique de la vérification des faits. Il convient de noter que le pouvoir incontrôlé de qualifier n’importe quel sujet de désinformation peut être un outil dangereux, non seulement pour la réputation des individus et des organisations, mais aussi pour les processus démocratiques au sens large.

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Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche