Une agence gouvernementale américaine invite les organisations à l’aider à accélérer l’adoption de l’identification numérique


Une partie de la poussée dystopique de l’identification numérique.

Il semble qu’il y ait un réel sentiment d’urgence parmi les différents gouvernements et les organisations et groupes internationaux, non seulement pour mettre en œuvre, mais aussi pour accélérer autant que possible l’adoption des identifiants numériques.

L’une de ces entités est le gouvernement américain, avec l’Institut national des normes et de la technologie (NIST) qui invite désormais « toute personne disposant d’une expertise et de produits » à se joindre à la campagne en faveur d’un déploiement rapide des identifiants numériques sur les appareils mobiles.

Le Centre national d’excellence en cybersécurité du NIST est chargé de mettre en œuvre ce projet, qui est de nature publique-privée, le développement d’une infrastructure de référence (normes) étant l’objectif sur lequel travailleront les personnes intéressées.

Les nombreux détracteurs des cartes d’identité numériques seront peut-être rassurés d’apprendre que le NIST promet que cette infrastructure sera « axée sur la protection de la vie privée et sécurisée », sans oublier qu’elle sera équitable et facile non seulement à adopter, mais aussi à utiliser.

En d’autres termes, cette agence gouvernementale offre d’une part des platitudes sur la protection de la vie privée et la sécurité pour couvrir la question de la critique clé autour du concept même et de la mise en œuvre des IDS numériques – et d’autre part, le NIST « mise sur la commodité » lorsqu’il parle de la facilité d’adoption et d’utilisation comme un moyen d’« attirer » le plus grand nombre de personnes le plus rapidement possible.

Le Centre national d’excellence en matière de cybersécurité affirme également que ce sont les « défis en matière de cybersécurité » qui sont à l’origine du taux d’adoption insuffisant.

Cette pièce du puzzle de l’introduction de l’identification numérique est centrée sur l’effort de création de normes (internationales) « centralisées » – et sur ce point, les États-Unis ne sont pas les seuls, puisqu’il y a actuellement de multiples tentatives de ce type.

Cette situation a récemment incité l’Union européenne à publier un rapport censé aider les entreprises qui développent des cartes d’identité numériques à gérer les nombreuses normes. La lutte, comme on dit, est réelle : en 2017, des géants comme HSBC et Barclays ont uni leurs forces à celles de l’UE sur la question des normes bancaires transfrontalières.

En ce qui concerne l’effort américain actuel, la première étape consiste pour ceux qui ont une « expertise et des produits » à soumettre des lettres d’intérêt qui doivent prouver qu’ils soutiennent trois normes de permis de conduire mobiles (ISO/IEC, 18013-5 et 18013-7).

La date limite est fixée au 28 septembre.

Lire aussi : Le controversé scanner oculaire Worldcoin permet aux gouvernements d’utiliser son système d’identification numérique

Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche


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