Une étude révèle que les principales technologies d’IA intégrées dans de nombreux produits sont fortement orientées à gauche
Confirmation de l’analyse précédente.
La principale technologie de chatbot d’OpenAI, ChatGPT, afficherait un penchant gauchiste stupéfiant, comme le suggèrent de récentes recherches. Une équipe d’universitaires de l’université d’East Anglia, en Angleterre, a mené une enquête approfondie sur les tendances politiques du système d’IA, révélant un penchant systémique notable pour les idéologies et les organisations politiques de gauche, notamment le Parti démocrate des États-Unis, l’ex-président brésilien Lula et le Parti travailliste du Royaume-Uni.
Les chercheurs ont entrepris une étude bien définie, en posant des questions à caractère politique à ChatGPT. Ils ont demandé à l’IA de répondre respectivement à la manière d’un républicain, d’un démocrate et d’un neutre. En juxtaposant et en analysant les réponses, ils ont constaté des divergences significatives qui favorisaient notamment les perspectives de gauche.
Ce n’est pas la première fois que l’on s’alarme de la partialité potentielle du ChatGPT d’OpenAI. Au début de l’année, une évaluation considérable publiée par le Manhattan Institute a révélé que ChatGPT avait une tolérance alarmante à l’égard des conservateurs par rapport aux libéraux, lorsqu’il était confronté à des remarques comparables.
Les chercheurs britanniques ont poussé leur expérience plus loin pour consolider leurs affirmations. Ils ont répété 100 fois les mêmes questions à connotation politique, puis ont soumis chaque réponse à « 1 000 répétitions pour chaque réponse et chaque usurpation d’identité ».
Cette opération visait à limiter le caractère aléatoire inhérent au chatbot et sa propension à diffuser des informations trompeuses ou incorrectes. L’entreprise scientifique a mis au jour de « graves inquiétudes » quant au fait que les systèmes d’IA, y compris le ChatGPT, peuvent potentiellement aggraver ou amplifier les problèmes urgents qui menacent le discours politique sur l’internet et les médias sociaux.
Source : Reclaim The Net – Traduit par Anguille sous roche
