Michael Gove appelle à la prudence face à la « croisade religieuse » sur l’environnement et demande un assouplissement les mesures « net zéro »


Michael Gove, secrétaire d’État au nivellement par le haut et au logement, a appelé à une approche plus souple des mesures « Net Zero », mettant en garde contre le fait de traiter les efforts environnementaux comme une « croisade religieuse ». Dans une interview accordée au Telegraph, il devient le premier membre du cabinet de Rishi Sunak à appeler ouvertement à une réévaluation des initiatives écologiques dans un contexte de crise du coût de la vie et de réaction négative des conservateurs aux résultats des récentes élections partielles. En voici un extrait :

Michael Gove a mis en garde contre le fait de considérer l’environnement comme une « croisade religieuse » en appelant à un assouplissement de certaines mesures « Net Zero ».

Dans une interview accordée au Telegraph, le secrétaire d’État au nivellement par le haut et au logement a cité les protestations néerlandaises concernant les réglementations en matière d’émissions, affirmant que l’application « inflexible » de règles destinées à réduire la pollution « entraîne un retour de bâton ».

Dans son propre ministère, M. Gove admet que le gouvernement « en demande trop, trop vite » aux propriétaires. Il leur sera actuellement interdit de louer leurs logements à moins qu’ils ne financent des mesures écologiques, telles que l’isolation et les pompes à chaleur, pour atteindre un nouveau seuil minimum d’efficacité énergétique d’ici à 2028.

Citant les pressions financières qui pèsent sur les propriétaires, il a ajouté : « Je pense que nous devrions ralentir le rythme. »

Il a également averti que Natural England, l’organisme chargé de la protection de l’environnement, devait « suspendre » ses efforts visant à bloquer la construction de nouveaux logements à proximité de plus de 330 zones désignées dans le pays, à moins que les conseillers municipaux n’acceptent d’introduire des programmes écologiques tels que les zones à très faibles émissions (Ulez) et les quartiers à faible trafic.

Cette intervention intervient alors que les députés conservateurs sont très remontés après la déroute de leur parti lors de deux élections partielles la semaine dernière.

Dans une troisième, l’ancien siège de Boris Johnson à Uxbridge et South Ruislip, le parti a remporté le scrutin de justesse après avoir fait campagne contre l’expansion des Ulez de Sadiq Khan à Londres.

Samedi, Sir Keir Starmer, le leader du parti travailliste, a lancé un avertissement à son propre parti à propos de sa défaite à Uxbridge, en déclarant : « Nous faisons quelque chose de très mal si les politiques proposées par le parti travailliste se retrouvent sur tous les tracts des conservateurs. » Il a exhorté le maire de Londres à « réfléchir » au projet d’Ulez.

Sir Iain Duncan Smith est le dernier député en date à avoir appelé à repenser le programme « Net Zero » à la lumière des résultats des élections partielles.

Dans un article publié dans le Telegraph, l’ancien chef de file des conservateurs a déclaré que les électeurs étaient mécontents que l’objectif de réduction des émissions nettes de gaz à effet de serre à zéro d’ici 2050 ait conduit à des échéances « arbitraires et très coûteuses », telles que l’interdiction de la vente de voitures à essence et diesel en 2030.

En ce qui concerne l’interdiction des voitures à essence, M. Gove a déclaré qu’il ne pouvait pas dire « s’il s’agit ou non d’un objectif parfaitement calibré », même si « je suis sûr qu’il est réalisable ».

M. Gove est le premier des ministres du cabinet de Rishi Sunak à appeler publiquement à un assouplissement de certaines mesures, tout en mettant en garde contre les conséquences de la poursuite de projets impopulaires en période de crise du coût de la vie.

Son intervention est d’autant plus significative qu’en tant que ministre de l’environnement sous Theresa May, il a été l’un des défenseurs de la première initiative visant à inscrire dans la loi l’échéance globale de 2050. Il n’a pas remis en question l’échéance elle-même.

Lire aussi : Le GIEC admet que nombre de ses sombres prévisions climatiques sont « peu probables »

Source : The Daily Sceptic – Traduit par Anguille sous roche


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