Les antifa érigent un « grand et beau mur frontalier » autour de la dernière « zone autonome » de Seattle


La « Capitol Hill Autonomous Zone » de Seattle est de retour, apparemment.

Après que ce qu’on appelait auparavant la CHOP ait fait la une des journaux cet été après que la police ait décidé tardivement d’en démanteler de grandes parties. Elle a réussi à survivre, dans sa forme actuelle, émergeant récemment au Cal Anderson Park comme un refuge pour sans-abri occupant un parc public.

Mais l’ironie centrale sans doute manquée par ceux qui le préconisent comme une sorte d’utopie d’extrême gauche est que cette semaine, le campement a érigé un grand « mur frontalier » après que la ville ait annoncé que les autorités prévoyaient de nettoyer la zone.

Newsweek rapporte vendredi qu’une « barricade du mur frontalier a été érigée autour de la manifestation organisée à la Zone autonome de Capitol Hill (CHOP) » juste avant une confrontation attendue avec la police. « Les photos diffusées sur les médias sociaux jeudi ont montré le bloc entouré de palettes en bois formant un mur de fortune », a noté Newsweek.

Il semble donc que les antifa ne croit pas seulement aux frontières délimitant clairement les zones entre son territoire revendiqué et les autres, mais les applique avec un mur très littéral. Cela vient des mêmes personnes qui jugent « racistes » les vœux antérieurs de Trump de « construire le grand et beau mur ».

Des pancartes ont été placées devant la « Capitol Hill Organized Protest » ou CHOP en juin à Seattle, Washington.

Parmi les « demandes » adressées à la ville par ceux qui se trouvent à l’intérieur du camp, il y a celle que Seattle cesse toutes les expulsions, et que les personnes essentiellement à faibles revenus reçoivent un logement gratuit et sans conditions.

Une impasse similaire et une « zone autonome » sont actuellement la source de controverses et d’affrontements permanents avec la police de Portland.

La maire de Seattle, Jenny Durkan, a décrit le campement de la CHOP comme une « occupation politique » et s’est engagée à le démanteler.

La police a commencé à entrer dans le parc Cal Anderson pour expulser les squatters vendredi matin, selon de multiples rapports.

Le petit village de tentes et ses habitants semblent avoir survécu grâce à des dons. Les médias sociaux ont fait des efforts pour inciter les partisans à s’y rendre pour déposer des denrées alimentaires.

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Peut-être que la CHOP devrait consulter d’autres personnes ayant plus d’expérience avec « le mur » ?


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