Étude : La mise au rebut des masques a augmenté de 9000 % au cours des premiers mois de la pandémie ; elle a peut-être contribué à la propagation du virus


Au Royaume-Uni, les EPI usagés représentaient 6,5 % de toutes les ordures.

Une étude menée par l’université de Portsmouth, au Royaume-Uni, a révélé que les cas d’abandon de masques et d’autres EPI ont augmenté de 9000 % au cours des sept premiers mois de la pandémie de coronavirus, et pourraient même avoir contribué à la propagation plus rapide du virus.

BBC News rapporte que l’étude, publiée dans la revue Nature Sustainability, a conclu qu’environ deux millions de masques ont été collectés comme déchets dans 11 pays. Ce n’était qu’un instantané de la situation dans le monde entier.

L’étude a révélé que les déchets liés au Covid ont commencé leur “augmentation exponentielle” en mars 2020, au moment de l’annonce de la pandémie mondiale, et en même temps que les gouvernements du monde entier introduisaient des restrictions, notamment le port obligatoire d’un masque.

“Globalement, l’étude montre l’impact que la législation sur l’utilisation d’articles tels que les masques peut avoir sur leur apparition en tant que déchets”, a déclaré le Dr Keiron Roberts, chercheur principal à l’Université de Portsmouth, ajoutant : “Nous avons constaté que les masques jetés ont connu une augmentation exponentielle à partir de mars 2020, aboutissant à une multiplication par 84 en octobre 2020.”

“Nous devons éviter que cette litière pandémique ne devienne un héritage durable”, a ajouté Roberts.

L’étude a été menée en Australie, en Belgique, au Canada, en France, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Nouvelle-Zélande, en Espagne, en Suède, au Royaume-Uni et aux États-Unis à l’aide de l’application de collecte de déchets Litterati.

La recherche a également noté que le Royaume-Uni a la “plus grande proportion globale de masques, de gants et de lingettes comme déchets sauvages”.

Au cours des trois mois d’août, septembre et octobre 2020, les masques ont représenté plus de 5 % de tous les déchets sauvages dans le pays, les lingettes et les gants représentant 1,5 % supplémentaire, selon l’étude.

Ces résultats confirment les témoignages anecdotiques de masques qui jonchent les rues des villes et des campagnes.

Les chercheurs ont insisté sur le fait que si les gouvernements devaient maintenir l’obligation de porter des masques, ils devaient “l’accompagner de campagnes d’éducation visant à limiter leur rejet dans l’environnement”, car les masques peuvent servir de “vecteur” pour la propagation du coronavirus.

Le professeur Steve Fletcher, de l’université de Portsmouth, a noté que “sans de meilleures pratiques d’élimination, une catastrophe environnementale se profile”.

“La majorité des masques sont fabriqués à partir de matériaux plastiques à longue durée de vie, et s’ils sont jetés, ils peuvent persister dans l’environnement pendant des centaines d’années. Cela signifie qu’ils peuvent avoir un certain nombre d’impacts sur l’environnement et les personnes”, a insisté M. Fletcher.

Un précédent rapport du groupe environnemental OceansAsia a révélé que 1,5 milliard de masques faciaux devraient être déversés dans la mer en une seule année.

Selon le groupe, ces masques apporteront environ 7 000 tonnes de plastique dans les océans, qui contiennent déjà 5,25 billions de macro et micro morceaux de plastique, et 46 000 morceaux plus gros dans chaque mille carré d’eau.

Les masques finiront aussi par se transformer en microplastiques et risquent d’entrer dans la chaîne alimentaire.

Aux Philippines, des plongeurs ont découvert que des masques à usage unique et d’autres EPI recouvraient de précieux récifs coralliens et étaient consommés par la faune et la flore marines, alors que l’impact du lockdown se fait sentir sur l’environnement.

Les scientifiques de l’environnement ont prévenu que cette pollution plastique réduisait les pénis et rendait les hommes infertiles, ce qui signifie que la plupart d’entre eux ne seront plus en mesure de produire du sperme d’ici 2045.


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2 réponses

  1. maewan dit :

    Rien que du bon sens mes chéris ! Pas besoin d’études sérieuses pour le prouver… collez-vous un bout de chiffon sur le grouin et gardez-le pendant des mois… observez-le et surtout sentez-le… vous serez fixé immédiatement !
    Cette obligation est voulue et il n’est pas besoin d’être “complotiste” ou je ne sais quel imbécilité d’intellectuels en errance pour avoir compris depuis fort longtems que :
    – les guerres,
    – les attentats de masse
    – l’intoxication générale de la bouffe
    – la destruction des terres agricoles partout
    – la pollution des eaux et de l’air
    – toutes les vaccination mortifères
    et aujourd’hui le délire covidiste total… servent à rassurer la poignée de fous furieux archi riches qui entendent gérer à eux-seuls la terre entière.
    La folie meurtrière n’a aucune limite et il faudra que ce soit nous, les peuples, qui les neutralisions d’urgence.

    • Monad dit :

      Il ne s’agit pas de la gérer mais de l’acheter : c’est une logique de concentration des richesses, qui finit par se condenser sous cette forme ; ensuite de louer aux “gens” leur propre existence de la naissance à la mort. La faille réside dans le fait de ne pas s’immerger dans sa propre cohérence (comme de s’affranchir des règles, que l’on édicte) car cela génère de l’incohérence (ce qui aboutit à la notion de décohérence en physique quantique, au passage). Et voilà Narcisse, qui finit par se noyer (il meurt de langueur dans la contemplation de son reflet, c’est ce qui est là, maintenant : c’est visible cette “agonie”) dans son image à défaut de s’harmoniser avec “lui-même”.

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